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Styles de prononciation




Dossier II

Характеристики игрового стола

Размеры по горизонтали: 


 

Размеры по вертикали: 


 

Общая информация

1. Размеры игрового поля составляю 2400 мм × 1180 мм.

2. База состоит из трёх зон: Зоны 2, Зоны 3 и Зоны 4 (см. Описание игрового стола).

3. Размеры Зоны 2, Зоны 3 и Зоны 4 составляют 1180 мм × 150 мм. Общий размер всей зоны Базы составляет 1180 мм × 450 мм.

4. «Остров Комодо» расположен в центре игрового стола (см. рисунки 4.1 и 4.2).

5. Высота стенки составляет 40 мм.

6. Ширина чёрных линий и красной линии составляет 20 мм.

7. В Зоне A, Зоне B и Зоне C расставлены 14 подставок для шаров (см Таблицы Технических условий I и II). Подставки для шаров будут собраны из кирпичиков ЛЕГО 2×2, и закреплены на поверхности «острова».

8. Всего в каждом состязании будет задействовано12 шаров, из которых:

a. Не меньше двух (2), и не больше четырёх (4) шаров будут красными.

b. Не меньше восьми (8), и не больше десяти (10) шаров будут синими.

9. В состязаниях будут использованы шары из набора #9797 LEGO MINDSTORMS Education NXT Base Set.

Thème 2

Plan du cours:

1. Notion du style de prononciation. Aperçu de diverses classifications des styles de prononciation.

2. Variation phonostylistique du français.

1. Le français comme toute langue vivante est soumis à des forces de diversification qui font de sorte que ses locuteurs ne parlent pas tous exactement de la même façon. Ce phénomène, connu sous le nom de la variation, témoigne bien de la nature sociale de la langue. C'est-à-dire qu’une langue comme le français, est composée de plusieurs variétés de langues, des sous-ensembles de pratiques langagières que l’on peut observer auprès de certains groupes de locuteurs (le fr populaire, le fr des jeunes), à certaines époques (le fr moderne, classique), ou encore dans des contextes précis (le fr standard, parlé). Chacune de ces variétés se caractérise par ses traits distinctifs tout en partageant des points communs avec les autres variétés qui relèvent de la même langue.

La variation linguistique s'exprime en fonction de plusieurs dimensions:

- la dimension géographique, où se manifestent les différences linguistiques associées aux régions (variation géographique ou diatopique);

- La dimension historique, où s'expriment les différences linguistiques qui caractérisent une langue à divers stades de son évolution. Par exemple, au temps de Louis XIV on prononçait [we] ce qui se prononce aujourd'hui [wa]; ainsi le mot «roi» se prononçait [rwe] alors qu'aujourd'hui on le prononce [rwa]. On trouve encore aujourd'hui dans le français du Québec, aussi bien que dans d'autres dialectes du français, des réminiscences de la prononciation [we] du XVIIe siècle dans des mots comme «moi» souvent prononcé [mwe] ou «toi» prononcé twe (variation temporelle ou diachronique);

- La dimension sociale exprime la variation linguistique «corrélable» avec les divers groupes qui composent une société (classes sociales, groupes d'âge, groupes ethniques, etc.) (variation sociale ou diastratique).

- la dimension stylistique (variation stylistique, situationnelle) exprime la variation linguistique «corrélable» avec les situations dans lesquelles la langue est utilisée. On entend par là que les locuteurs adaptent leur langue en fonction de la situation dans laquelle ils se trouvent, selon les interlocuteurs auxquels ils sʼadressent ou encore suivant le thème dont ils parlent.

Les styles ce sont des variations de la prononciation qui dépendent de la situation (du but et des conditions de l’énoncé). Selon la situation, le sujet, le statut social et culturel de celui qui parle, les rapports entre les interlocuteurs, on recourt aux différents types de prononciation. On ne parle pas de la même façon dans la rue, au grand public, dans le milieu familial. Ces variations sont admises par la norme. On trouve des différences dans l’articulation des sons concrets, dans la réalisation de l’accent et des intonèmes.

Ces variations phonétiques sont connues sous le nom de style de prononciation et sont étudiées par la phonostylistique. Le terme " phonostylistique ", inventé par Troubetzkoy, englobe les éléments phoniques d'un énoncé oral ayant une fonction expressive ou appellative. Pour Troubetzkoy N., la phonostylistique se divise en stylistique phonologique, qui s'intéresse aux procédés phonologiques d'une langue donnée, et en stylistique phonétique, qui s'intéresse à tous les aspects caractérisant le locuteur (son origine sociale, son âge, son sexe, sa culture, sa provenance géographique, etc.). Troubetzkoy N. distingue également la stylistique expressive et la stylistique appellative. La première s'intéresse aux procédés phoniques qui caractérisent le locuteur alors que la seconde s'intéresse aux procédés d'appel qui servent à provoquer certains sentiments chez l'auditeur.

Le trait essentiel du style c’est la netteté plus ou moins grande de l’articulation qui est étroitement liée avec le tempo. Plus la parole est lente plus l’articulation est nette. Quand le tempo est accéléré, on observe la réduction des sons qui se déforment et tombent complètement.

Les linguistes arrivent à ramener toute la diversité des variations phonostylistiques à un système assez restreint. La différenciation se base, dans la plupart des cas, sur les conditions de la communication. Il existe plusieurs classifications des styles:

a) P.Passy dégage 4 variantes de prononciation:

prononciation familière;

prononciation familière rapide;

prononciation soignée;

prononciation solennelle (Les sons du français, 1913).

b) P. Fouché distingue 4 débits:

diction des vers classiques;

débit des conférences, des discours;

débit de la conversation soignée;

débit de la conversation familière.

c) G. Straka s’appuyant sur son étude des divers aspects de la prononciation parisienne dégage 4 styles:

prononciation populaire;

prononciation de la bonne société (prononciation modèle, des gens instruits).

prononciation solennelle;

prononciation des vers classiques (La prononciation parisienne sous ses divers aspects, 1952).

d) K. Barychnikova parle des 5 styles:

style déclamatoire;

style oratoire;

style narratif;

conversation soignée ralentie;

conversation familière.

e) L. Sčerba a distingué 2 styles: soutenu (soigné, plein) et parlé (familier). Pourtant L. Sčerba ne niait pas «toute la multitude de styles conformément à une grande variété des conditions sociales du discours».

Le style plein présente une prononciation standardisée, élaborée par la société au cours des siècles. Il est caractérisé par une vitesse ralentie et une mélodie relativement monotone. Il est employé pour la déclamation des vers, le discours en public, la conférence. On le parle à des personnes âgées, peu connues, dans les conditions d’un entretien officiel.

Le style parlé c’est une prononciation au rythme accéléré et à l’articulation moins nette, à la mélodie beaucoup plus variée, où apparaissent souvent des accents d’insistance émotionnelle. On le parle à ses proches, à des personnes du même âge, dans les conditions d’une conversation non officielle, amicale.

Ainsi, tous les styles (ou les débits) peuvent être facilement ramenés aux deux styles de L.Sčerba.

f) P. Léon a dégagé 3 niveaux (ou registres):

niveau recherché;

niveau moyen (l’axe central du système);

niveau familier.

Les registres sont mis à la disposition de tous les usagers et se présentent comme des possibilités de choisir le matériel linguistique convenable à la situation de communication. D’après P.Léon, l’individu passe fréquemment d’un registre à l’autre suivant qu’il cause, explique, enseigne, suivant qu’il parle ou écrit, suivant qu’il écrit une lettre, un rapport, un article de journal, un roman, un poème.

Voilà quelques remarques sur les variations registrales du français faites par P.Léon.

Au niveau recherché:

L’articulation est très soignée.

L’orthographe se fait sentir dans la prononciation.

Les voyelles opposées non accentuées sont nettement distinctes dans la position à l’intérieur du mot. Les [ə] sont prononcés en plus grand nombre.

Les consonnes doubles sonnent souvent.

Le nombre de liaisons est augmenté.

Le rythme est coupant.

La mélodie accomplit la fonction distinctive.

Généralement dit, le niveau recherché se caractérise par un contrôle de la parole plus grand qu’aux autres niveaux, avec pour résultat une plus grande part d’artifice.

Au niveau moyen:

En syllabes accentuées les règles orthoépiques du double timbre des voyelles sont observées. Pourtant elles sont atténuées en position inaccentuée, les voyelles devenant moyennes.

La plupart des liaisons facultatives sont supprimées.

La plupart des [ə] sont supprimés aussi.

L’articulation est assez tendue c’est pourquoi le timbre reste net.

Le rythme se caractérise par l’égalité des syllabes inaccentuées avec une tendance à l’allongement des syllabes proches de la syllabe finale accentuée (nettement plus longue que les autres).

Au niveau familier la prononciation est spontanée, détendue, privée d’autocontrôle. On observe:

La tendance à la briéveté et à l’expressivité.

L’ellipse des phonèmes et des syllabes.

Les amuϊssements des consonnes (ex: quat(r)e francs).

Le [ə] est souvent supprimé.

On supprime un très grand nombre de liaisons. En particulier les liaisons après les verbes auxillaires ou semi-auxillaires.

Les pauses et les phénomènes d’hésitation. Les pauses involontaires d’hésitation sont souvent comblées par des éléments de remplissage (ex: euh!, les mots d’appui: bien, bon, donc, alors, enfin, par exemple etc.).

Les effets de l’intonation accomplissent surtout la fonction expressive grâce aux accents d’insistance (et pas à la nature de la mélodie).

2.

Style soutenu Style familier

1. Rapidité du débit

Rythme ralenti très distinct = style syllabique. Rythme plus ou moins accéléré.

2. Domaine de l’application

Style des conférences, des enseignants des écoles supérieures, des speakers de la radio. On le parle à des personnes inconnues ou peu connues. On le parle à ses proches, à ses familiers, aux personnes de sa connaissance.

3. Netteté de l’articulation

L’articulation est très nette, correcte. Elle est contrôlée par le sujet parlant. L’orthographe se fait sentir dans la prononciation. L’articulation est plus relâchée. Tendances à la brièveté et l’expressivité.



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Дата добавления: 2015-05-31; Просмотров: 4982; Нарушение авторских прав?; Мы поможем в написании вашей работы!


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