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Dossier IV. Реорганізація та ліквідація СГК

Реорганізація та ліквідація СГК.

Припинення діяльності СГК відбувається шляхом його реорганізації або ліквідації. Цим питання присвячені норми розділу ХІ ЗУ “Про с/г кооперацію”.

Кооператив може бути реорганізований за рішенням загальних зборів. З моменту реорганізації, що відбувається шляхом перетворення, злиття, приєднання, розділу, кооператив припиняє свою діяльність. Усі його права та обов’язки переходять до правонаступника.

Щодо ліквідації, то кооператив ліквідується:

1) за рішенням загальних зборів членів кооперативу;

2) за рішенням суду або господарського суду.

Ліквідація кооперативу здійснюється Ліквідаційною Комісією, що створюється органом, що прийняв рішення про ліквідацію.

З дня призначення ЛК до неї переходять повноваження щодо управління справами кооперативом.

Майно кооперативу, що залишилося після розрахунків з бюджетом, кредиторами, розподіляється між членами кооперативу пропорційно вартості їх паїв.

Ліквідація вважається завершеною, а кооператив таким, що ліквідований, з моменту виключення його з державного реєстру.

 

 

Thème 3

Alternances des phonèmes en français.

Plan du cours:

1. Définition de l’alternance. Alternances vivantes en français.

2. Alternances historiques en français.

3. Liaison comme une espèce d’alternance historique.

 

1. L’alternance c’est la substitution d’un phonème par un autre à l’intérieur d’un même morphème sans que sa valeur morphologique en soit détruite. Un morphème peut donc avoir plusieurs formes phoniques. L'alternance oppose deux phonèmes dans le cadre d'un même morphème qui fait partie de différentes formes d'un mot ou bien de deux mots différents. Ainsi dans les mots trotter [trƆ-te] et trot [tro], la voyelle du radical n'est pas la même: le [Ɔ] du radical verbal alterne avec le [o] du radical du substantif.

La théorie des alternances a été élaborée par B. de Courtenay qui a distingué les alternances vivantes et les alternences historiques.

Les alternances vivantes sont appelées aussi phonétiques car elles sont régies par les lois du système phonématique du français actuel. Ces alternances n’ont pas d’exceptions et sont obligatoires. Elles sont déterminées par les sons voisins, par l’accentuation, par la position du son dans le mot. Les alternances vivantes sont productives en français car elles affectent les mots nouveaux du français (exemple: héler-hèle).

En français, les alternances vivantes sont surtout vocaliques: une voyelle alterne avec une autre.

L’alternance «voyelle ouverte-voyelle fermée» est une des plus importantes et les plus répendues. Ceci parce que l'opposition «voyelle ouverte — voyelle fermée» connaît certaines restrictions en français, l'emploi de ces voyelles étant conditionné souvent par leur position dans le groupe accentuel.

En voilà les cas:

Alternance [e-ε]. Elle s’explique tout d’abord par la loi de position: la voyelle [e] ne se rencontre jamais en syllabe fermée. Le changement du caractère syllabique dans le morphème amène cette alternance.

Exemple: cette alternance affecte la conjugaison de certains verbes du premier groupe: répéter-répète; céder-cède etc. (espérer, exagérer, inquiéter, interpréter, lécher, libérer, modérer, opérer, posséder, préférer, procéder,répéter, révéler, sécher, siéger, tolérer).

Le changement du caractère syllabique peut être dû à la chute de [Ə]: évén(e)ment.

Cette alternance peut être due également à la dilation vocalique: on fête → vous fêtez.

Les deux causes de l'alternance [e-ɛ ] relèvent des particularités du système phonétique du français. Elles se manifestent pourtant, le plus souvent, dans différentes espèces de mots, ce qui permet de parler de deux variétés de l'alternance [e-ɛ ]. Il arrive néanmoins que les deux causes entrent en jeu en même temps, soit dans les mots: bêtebêtise, têtetêtu, pressepresser, fêtefêter, etc. Cette tendance se répend surtout dans le style familier.

L'alternance [e-ε] affecte non seulement les mots isolés, mais aussi les groupes accentuels, en raison du fait que ces groupes constituent des unités accentuelles primaires du français, cf. j'ai [e] — ai-je.

Alternance [œ-ø]. Elle est due à certaines restrictions dans le fonctionnement du phonème [œ] qui n’existe pas en syllabe ouverte accentuée. Le changement du caractère syllabique amène cette alternance qui est plutôt à valeur grammaticale: boeuf-boeufs, oeuf-oeufs.

Alternance [Ɔ-o]. La voyelle [Ɔ] n’apparaît jamais en syllabe ouverte accentuée. A la finale absolue elle alterne avec [o]. Cette alternance affecte de multiples abbréviations en français: métropolitaine-métro; microphone-micro etc.

L’alternance «voyelle – consonne». Elle se fait entre les voyelles fermées [i, y, u] et les sonantes constrictives [j, ɥ, w]. Cette alternance apparaît en position devant une voyelle: loue – louer, il sue-suer etc. et elle caractérise généralement le style. Or, l'apparition de la deuxième forme, comportant une sonante constrictive, est un fait du style parlé, les verbes analysés pouvant être prononcés, en style soigné, avec une voyelle au radical, soit - louer, il riait, suer.

Elle dépend aussi du nombre et du caractère des sons précédant la voyelle dont il s’agit:

- On te lou(w)ait beaucoup et

- Marthe lou(u)ait ce tableau.

L’alternance «voyelle brève – voyelle longue». C’est une alternance combinatoire qui dépend des sons environnants: deux voyelles se trouvent en position identique - sous l’accent syntagmatique. L’une est brève à la finale absolue ou devant une consonne non allongeante, et elle est longue devant une consonne allongeante: vous dites-ils disent, dernier-dernière etc. Dans un même mot, une voyelle placée devant une consonne allongeante est tantôt brève, tantôt longue. Elle est longue quand elle se trouve sous l'accent syntagmique, soit — voici une chaise, mais— apportez-moi une chaise longue.

2. Les alternances historiques.

Les alternances historiques ne s’appuient pas sur la structure phonétique de la langue contemporaine, mais elles sont conservées en vertu des fonctions grammaticales qu’elles assument. On les appelle également «phonomorphologiques». Elles sont dues à la tradition.

Les alternances historiques sont fréquentes dans les verbes du III groupe pour marquer le nombre:

[t, d, s, z, v, p, m, j – zéro de son]: il bat-ils battent; il répond-ils répondent, il produit-ils produisent etc;

voyelle nasale – voyelle orale+consonne nasale [Ɛ-Ɛɲ]; [Ɛ-Ɛn]: il craint-ils craignent; il tient-ils tiennent etc;

voyelle – voyelle+consonne [o-al; Ø-œl; Ø-œv]: il veut-ils veulent; il vaut-ils valent; il peut-ils peuvent etc;

voyelle orale – voyelle nasale: il fait-ils font; il va-ils vont etc;

Les alternances historiques servent à opposer le masculin au féminin dans les noms et les adjectifs:

[t, d, f, z, r - zéro de son]: chat-chatte; chaud-chaude; époux-épouse, etc;

voyelle nasale – voyelle orale+consonne nasale: chien-chienne; plein-pleine; brun-brune etc;

Quelques alternances historiques vocaliques différencient les temps: il peut-il put; il sait-il sut; je lirai-je lirais etc.

L’alternance [Ɔ-o] oppose certaines formes de l’adjectif possessif au pronom possessif: notre-le nôtre; votre-le vôtre.

L’alternance consonne simple – consonne géminée oppose les temps:

- imparfait – conditionnel présent: il mourait-il mourrait;

- présent – futur simple: vous désirez-vous désirerez.

Les alternances historiques sont généralement étudiées par la morphologie.

 

4. La liaison est une espèce d’alternance qui se manifeste à l’intérieur du groupe accentuel. Une consonne alterne avec le zéro de son.

La liaison c’est la lecture liéе de la consonne finale non prononcée du mot précédent avec la voyelle initiale du mot suivant. La consonne en liaison forme la syllabe avec la voyelle initiale. C’est une consonne à tension croissante.

P.ex. Vous êtes de grands amis.

La liaison c’est une alternance historique car c’est un vestige de l’enchaînement de l’ancien français où toutes les consonnes finales étaient prononcées dans n’importe quelle position. En vertu de la loi de la réduction des groupes de consonnes, les consonnes finales devenaient muettes et tombaient devant l’initiale consonantique (P.ex: les tables). Par contre, elles persistaient devant une voyelle (P.ex.: les arbres). Comme ça les mots ont reçu deux formes phoniques: forme absolue – sans consonne à la finale, et forme à finale consonantique qui apparaît en cas de la liaison. La forme absolue est la forme moderne du mot.

En français actuel la liaison devient de plus en plus rare dans le style parlé, elle est moins fréquente qu’au 19 siècle en style soutenu.

La qualité de la consonne qui apparaît en liaison est différente. Ce sont les consonnes sourde [t, k] et les consonnes sonores [z, v] (en ancien français toutes les consonnes étaient sourdes).

P.ex. grand homme; long hiver; dans une école; neuf ans.

D’après le rôle et la place que les liaisons occupent dans le langage on les classifie en:

1. essentiellement traditionnelles:

Ces liaisons n’ont aucun appui ni dans le système phonétique, ni dans la structure morpholigique de la langue actuelle. C’est une convention que l’école et le théâtre conservent et que la langue parlée ignore souvent.

Il y a des liaisons traditionnelles admises par l’orthoépie dans les deux styles:

- pronom-sujet (on, vous, ils, nous, elles) + verbe: nous allons; on aime.

- Préposition monosyllabique + article indéfini: dans une rue; sous une table.

- Article indéfini (ou adjectif possessif, démonstratif) + substantif, adjectif: un élève; cet enfant; mes amis.

Les autres cas sont facultatifs dans le style parlé et fréquents dans le style soutenu:

- verbe auxiliaire à la 1, 2 pers. du pluriel + participe passé: nous sommes allés; vous avez entendu;

- verbe modal + infinitif: il doit acheter; il peut apprendre;

- négation «pas» + adverbe: pas encore;

- préposition polysyllabique + article: pendant une année;

- adverbe polysyllabique + adjectif: absolument admirable.

Ces liaisons sont à valeur stylistique car elles caractérisent le style de l’énoncé. Pourtant, à part le style il y a d’autres facteurs importants, à savoir:

- facteur syntaxique. Les rapports syntaxiques étroits exigent l’emploi de la liaison: Le marchand de draps anglais;

- facteur phonétique veut qu’un monosyllabe se lie plus facilement qu’un polysyllabe: en un jour; pendant un jour.

Les liaisons les plus fréquentes se font:

- après une voyelle qu’après une consonne: Nous partons ensemble; ils reviennent

= ensemble;

- après une seule consonne qu’après 2 consonnes: ils vivent encore; ils dorment

=encore;

- entre 2 voyelles identiques qu’entre 2 voyelles différentes: vous avez été; nous avons

= été.

2. Liaisons à valeur morphologique.

Ces liaisons sont utilisées à des fins grammaticales.

P.ex.:

- les liaisons en «z» servent à marquer le pluriel des verbes et des noms: il avait – ils avaient; leur ami – leurs amis;

- de nos jours la liaison s’établit entre 2 groupes rythmiques en style soutenu et familier pour marquer le pluriel du groupe entier: les amis intimes; de grandes villes européennes;

- les liaisons marquent les différences sémantiques de 2 mots de forme semblable mais de sens différent: les auteurs – les hauteurs; un hêtre – un être;

- les consonnes qui paraissent en liaison sont [t, k, z, v, n, p, r]. Les liaisons en [z, t] sont universelles, en [k, v, n, p, r] affectent des groupes rythmiques déterminés: long hiver; de long en large; neuf heure; beaucoup à faire; bon élève etc.;

- la liaison contribue à donner deux formes à un même mot, tel est le cas des adjectifs numéraux (six, dix, huit, cina, deux, trois) ce qui dépend de l’initiale du mot suivant.

 

 

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Дата добавления: 2015-05-31; Просмотров: 481; Нарушение авторских прав?; Мы поможем в написании вашей работы!


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