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Synonymes 3 страница




c). Les locutions phraséologiques n’ont pas de modèle. Même si la structure est la même il n’y a pas de transparence sémantique: r ompre les chiens (cesser une conversation indésirable), tondre un oeuf (économiser), prendre la mouche (s’emporter).

d). Les locutions phraséologiques possèdent un caractère idiomatique et les unités analytiques ne le possèdent pas: avoir peur, homme d’état, faire peur – le sens dépend de chaque élément.

e). La fonction nominative est essentielle pour les unités analytiques:. industrie- clef, femme de chambre.

Pour les locutions phraséologiques la fonction nominative n’est pas essentielle. Ici c’est la fonction expressive qui prédomine (rompre les chiens).

f). Les locutions phraséologiques gardent leur caractère imagé, tandis que celui des unités analytiques s’est effacé: monter sur ses ergots (se faire valoir), recevoir une douche (être réprimandé) sont imagées, tandis que avoir faim, jeter un regard ne le sont pas.

f). Les locutions phraséologiques peuvent avoir comme homonymes des groupements de mots libres. Un coup de foudre – 1) удар грома; 2) любовь с первого взгляда; tendre la perche à qqn – 1) подать шест; 2) подать руку помощи.

Les unités analytiques n’ont pas d’homonymes.

 

3. Les locutions phraséologiques ont leurs particularités:

1. Ainsi que les mots, les phraséologismes peuvent être polysémiques, cette polysémie est très répandue. Rendre la main – 1) отпустить поводья; 2) выпустить из рук управление; 3) дать волю; 4) умерить претензии; 5 уступить место.

2. La synonymie est aussi propre aux locutions phraséologiques. Par exemple, se mettre en colère - prendre la mouche, s’emporter comme une soupe au lait, être hors des gonds.

Les synonymes phraséologiques peuvent être:

1. sémantiques qui ajoutent des nuances supplémentaires: de quantité, d’intensité, nuances contextuelles). Par exemple, manger sur le pouce (vite), casser la croûte (peu), entrer en colère (entrer en rage) – intensité, avoir le trac (avoir peur avant l’entrée en scène) – nuance contextuelle.

2. stylistico-fonctionnels: avoir de la chance (neutre), avoir de la veine (fam.).

3. stylistico-émotionnels (d’après le degrès du caractère imagé): prendre sur le fait et prendre la main dans le sac.

Il faut distinguer les synonymes et les variantes phraséologiques des locutions phraséologiques qui se distinguent par un élément, mais qui ont la même signification et qui sont basées sur la même image. S’il y a différence de sens, nous sommes en présence des synonymes, dans le cas contraire – ce sont des variantes. Par exemple, jeter (mettre, abattre) cartes sur table – ne pas cacher ses intentions.

Dans les variantes on peut omettre les mots: aimer comme une prunelle de ses yeux, aimer comme ses yeux.

Il y a parfois des variantes grammaticales: tondre un oeuf, tondre sur un oeuf.

Quant à l’origine des locutions phraséologiques, elle peut être différente. D’habitude, se sont les groupements libres dont la signification est devenue expressive. Puis ils sont devenus stables. Dans la langue française il y a beaucoup de locutions phraséologiques qui sont venues du domaine de la chasse: lever le lièvre; chasser deux lièvres à la fois; rompre les chiens; de la langue artistique: jouer le premier violon; des événements historiques: pour le roi de Prusse.

 

Devoirs d’autocontrôle:

 

1. Donnez la définition de la locution phraséologique. Nommez les indices permettant de différencier les locutions phraséologiques et les groupements de mots libres.

2. Quel est le sens des phraséologismes ci-dessous? Sont-ils motivés ou non? Si oui, dites quelle est leur motivation.

La corne d’abondance; faire la barbe à qqn; donner carte blanche; revenir bredouille; le jeu ne vaut pas la chandelle; monter sur ses grands chevaux; faire chou blanc; être né coiffé; avoir coiffé sainte Cathérine; faire le diable à quatre; se mettre le doigt dans l’œil; donner du fil à retordre; graisser la patte à qqn; c’est le hic; pleurer comme une Madeleine; vendre la mèche; Paris vaut bien une messe; après moi le déluge; manger de la vache enragée; mentir comme des arracheurs de dents; tomber dans les pommes; être dans les temps; faire long feu; damer le pion à qqn.

3. Remplacez les locutions phraséologiques par un mot-synonyme.

1. Tous ces samedis passés à donner des coups de main dans la boutique de mon père étaient très enrichissants.

2. Mon frère se retira à l’anglaise juste au moment où moi-même m’apprêtais à quitter la salle.

3. Je me mettrai en quatre pour trouver un nouveau job dès lundi.

4. Elle m’a littéralement mis sur la paille.

5. Les combattants de feu se sont précipités en masse dans les escaliers.

6. Novacek s’apprêtait à tourner les talons.

7. Les défenseurs ne disposent plus guère d’autres porte de sortie.

8. Il avait un œil qui disait merde à Vautre.

9. Depuis quand les familles vendent-elles la mèche?

10. Même son de cloche chez certains diplomates français en poste au Pakistan.

4. Trouvez des locutions ou des mots antonymiques des phraséologismes:

1) abattre de l’aile; 2) travailler comme un nègre; 3) être en bonnes termes; 4) à grands pas; 5) être tout oreille; 6) fermer les oreilles; 7) ne rien avoir dans le ventre; 8) c’est dans tes cordes; 9) mettre fin; 10) revenir sur ses pas; 11) mettre à la porte.

5. a) Les locutions peuvent être:

1) motivées, on peut déduire le sens globale de la locution du sens de ses composants;

2) immotivées, quand le sens ne découle pas des composants;

3) à signification phraséologiquement liée. L’alliance des mots est traditionnelle, fixée par l’usage;

4) à valeur expressive, motivée ou immotivée, basée sur le jeu de mots, des calambours, proverbes.

b) Classez les locutions suivant ces critères:

Que je sois pendu si je mens; pleurer comme une fontaine; léger comme un éléphant; prendre en grippe; abandonner la partie; rendre compte; il ne faut pas réveiller le chat qui dort; crever de rire; quadriller une ville; prendre en compte; ne pas avoir un poil de sec; prendre à rebrousse poil; faire une bourde; rire comme une baleine; s’y prendre comme des manches; prendre qqn de court; payer rubis sur l’ongle; depuis belle lurette; mettre au pas; jouer un mauvais tour; en avoir sa claque.

6. Distribuez les groupements de mots suivants en trois groupes, en vous basant sur la classification de V.V.Vinogradov. Marquez les archaïsmes grammaticaux et lexicaux.

 

Les groupements soudés Les ensembles phraséologiques Les combinaisons phraséologiques
     


changer de disque, une belle main, croquer des marmots, mettre au violon, blesser les convenances, avoir maille à partir avec qqn, engager la conversation, prendre en faute, être muet comme une carpe, à son gré, sans coup férir, laver la tête à qqn.

7. Faites entrer dans les locutions phraséologiques les mots ci-dessous: maille, peu, leu, coi, insu, férir, merci, hors, noise, assiette, pas, poudre, belle.

Expliquez ces locutions, donnez leur synonymes lexicaux ou phraséologiques (si possible).

 

Thème №10. Les emprunts.

Problèmes à étudier:

 

1. La définition des emprunts.

2. La classification des emprunts d’après l’élément emprunté.

3. La classification des emprunts d’après la source.

 

1. Outre les sources internes de l’enrichissement du vocabulaire (évolution du sens, formation des mots) il existe la source externe – les emprunts. Les peuples entrent en contacts divers, ce qui a pour conséquence les emprunts. Ch. Bally dit que l’emprunt est le témoignage des échanges culturels. La quantité d’emprunts est expliquée par l’influence de la radio, de la télévision, de la presse, de l’internet. Les notions (ou les objets nouveaux) pénètrent dans la langue avec le vocable nouveau. Ce vocable est toujours lié au concept. Mais il y a des cas quand l’objet est connu par le peuple, mais les mots qui existent ne peuvent pas satisfaire le peuple. Dans ce cas il emprunte. Par exemple, le mot illitré ne suffit pas, alors ont recourt à l’emprunt à l’italien: analphabétisme.

On appelle emprunts uniquement les mots et les éléments des mots, pris par le français à des langues étrangères, ainsi qu’aux langues des minorités nationales habitant le terretoire de la France qui sont introduits après l’époque de la formation du français comme langue indépendante (vers le 9-ème siècle).

 

2. On peut classer les emprunts, en se basant sur les critères différents. Du point de vue de l’élément emprunté on distingue:

1. L’emprunt lexical – quand on prend le mot tout entier en recevant un objet nouveau ou une notion inconnue jusque - là par le peuple. Par exemple, colibri – de la mer de Caraïbes, kangourou – de l’Australie, tomate – de Mexique, soya – de Manchourie.

2. L’emprunt morphologique. Ce sont les emprunts affixaux (surtout suffixaux). Par exemple, -aud, -ard – sont des suffixes d’origine germanique; -ing – d’origine anglaise; -esque – de l’italien; -tion – du latin.

3. L’emprunt sémantique représente le cas où on prend à l’étranger des significations nouvelles qui s’ajoutent aux sens anciens des mots traditionnels. Convention, parlement ont pris le sens politique à l’anglais.

4. Une façon particulière d’emprunter est celle d’adopter non seulement le sens, mais aussi la forme interne du vocable étranger. Ce type d’emprunt s’appelle les calques. Par exemple, g ratte-ciel – sky-scraper (angl.); plan quinquennal – пятилетний план (russe); journée-travail – трудодень (russe); choux-fleur – cavolfiore (it.).

Ce ne sont pas tous les mots empruntés qui coïncident avec ceux de la langue donneuse. Au moment de sa pénétration dans la langue le mot est monosémique. On choisit une des significations du mot polysémique de la langue donneuse. Par exemple, le mot chauffeur signifiait en français: 1) кочегар, 2) водитель. Le russe prend la deuxième signification. Le mot russe совет a beaucoup de significations, mais en français il n’a qu’une signification (structure administrative).

Dans la langue il existe les faux emprunts. Ce sont les mots qui ont la forme des emprunts, mais la signification est autre. Par exemple, speaker – le président du parlement (angl.), mais en français le sens est celui qui parle à la radio; recordsman – regisseur du son (angl.), mais le françis donne à ce mot le sens celui qui bat les records.

L’emprunt peut être direct ou indirect selon qu’il se fait directement d’une langue à une autre ou par l’intermédiaire d’une autre langue. Par exemple, le mot hussard est venu en français par la chaîne suivante: l’hongrois – l’allemand – le français.

De la même manière les mots caravane, orange sont entrés en français par l’intermédiaire du persan et de l’arabe.

Il arrive qu’un ancien mot français, étant emprunté par une langue étrangère, est de nouveau emprunté par le français avec un sens nouveau. Par exemple, le mot sport signifiait en anglais jeu, amusement. L’ayant emprunté, le français lui a contribué le sens compétition, jeu sportif. Ce sens a été réemprunté par l’anglais. De même le mot français ensemble, pris par le russe, lui a donné le sens groupe d’acteurs, musiciens. Ce sens est pris à présent par le français. J. Deroy les appelle “emprunts aller - retour” [Deroy 1956].

D’après le degrès de l’adaptation des emprunts on distingue:

1. Les xénismes: mots à faible adaptation qui figurent comme des mots étrangers: i zba, vendetta.

2. Les mots qui ne se distinguent plus des mots français: b ouledogue.

On peut classer les emprunts d’après la source de leur apparition. Elle remonte à l’origine des mots empruntés. Chaque période du développement du français est caractérisée par le nombre et la qualité des emprunts car cela dépend de l’histoire des rapports culturels avec d’ autres pays à une époque donnée, des guerres et des autres facteurs extralinguistiques. On va en parler en ordre chronologique.

1) les emprunts aux langues classiques. L’emprunt au latin a commencé à l’époque de la formation du français et continue jusqu’à nos jours. Les emprunts pénètrent par les oeuvres des écrivains classiques latins, traduits en français. Ils se rapportent d’habitude au vocabulaire de l’église ou de la jurisprudence: église, contrat, autorité.

Quand aux emprunts aux langues grecques, beaucoup ont pénétré par l’intermédiaire du latin: église, école, golfe, plat.

Pourtant il existe des emprunts directs au grec. Ce sont des termes spéciaux: mélodie, hygiène, agronomie. Au 16-ème siècle à l’époque de la Renaissance de la culture et de l’art antique, de la science, l’influence du latin et du grec se fait sentir. Les auteurs empruntaient pour combler les lacunes de la langue maternelle:

 

 

Latin Explication Assimiler Exister Social Structure Déclarer Grec Hypothèse Sympathie Politique Aristocratie Thème Démocratie

 

On constate à cette époque un grand nombre d’affixes empruntés: -ation, -ité, -ible, -isme, contre- etc.

2) les emprunts aux langues orientales. Les mots empruntés à l’arabe sont des noms concrets désignant les produits et les objets d’orient, car ces mots étaient empruntés avec des objets arabes: animal, coton, jupe, girafe etc.

Ce sont encore des mots liés au développement des mathématiques: algèbre, chiffre.

3) les emprunts aux langues romanes. Avant tout, c’était l’italien. Pendant la période de la Renaissance, le capitalisme se développait. Les arts ont trouvé leur essor, ce qui s’est refleté sur la langue. Le français a emprunté beaucoup de mots se rapportant à l’art. Par exemple, les termes de l’architecture: mosaïque, arcade, pilastre, façade; les termes littéraires: madrigal, sonet, burlesque; beaucoup de termes d’arts tels que: musique, danse, ballet, fugue, violon, choeur, compositeur; l’art militaire: bastion, canon, cartouche; termes de commerce et d’industrie: banque, banqueroute, crédit, carton, parfum; les mots de la vie de tous les jours: appartement, cabinet, cadre, parasol, bizarre.

Au 16-ème, 17-ème, 18-ème siècles on voit apparaître l’emprunt à l’espagnol. Ce sont les termes militaires, artistiques et littéraires: casque, camarade, flotille, cabaret, romance, sérénade.

On voit également des mots coloniaux d’origine arabe: tabac, maïs, cacao, chocolat qui sont entrés dans la langue française par l’intermédiaire de l’espagnol. En somme, l’espagnol a donné environ 300 mots. On trouve aussi des emprunts du portugais au 16 -ème et 17 -ème siècles, liés aux produits exotiques: acajou, bambou, mandarin (du malais), banane (d’un dialecte de Guinée).

4) les emprunts aux langues germaniques. Au 16-ème siècle les mercénaires allemands étaient employés à l’armeé française. Les relations commerciales et culturelles plus régulières se sont fixées.

Les termes de guerre ont apparu: sabre, bivouac, halte. On voit aussi les termes de musique et de danse: accordéon, valse; des noms des objets et des produits vulgarisés par les allemands – des termes de la vie quotidienne: w as ist das? – vasistas, loustic (gai).

L’influence anglaise c’est prononcée au 18-ème – 19-ème siècles. Celà s’explique par l’intérêt au régime parlementaire, l’influence de la littérature et de la philosophie anglaise.

Ce sont avant tout les termes politiques: vote, budget, ordre du jour (sur le modèle order of the day), boycotter, interview, leader.

On trouve aussi les termes techniques et industriels: rail, tramway, travelling, pipe-line; les termes,liés aux sports: boxe, sportswoman, skating etc.

Puis, une vraie anglomanie atteint la langue française. Celà est expliqué par la mode. On trouve les mots, tels que look, gin, rock, barman, sandwich, spleen, star, five-o-clock, sweater, gangster, manager, superviser etc. Il y a également l’emploi abusif des radicaux savants latins et grecs. L’emprunt n’est pas utile quand son emploi est dicté par la mode et s’il ne sert pas les buts de l’enrichissement de la langue. Il faut l’ utiliser dans une mesure raisonnable.

Au 18-ème siècle commencent les emprunts du russe: archine, boyard, samovar, vodka. Après la révolution d’octobre on voit apparaître: komsomol, Soviet, oudarnik, lunik par adjonction du suffixe - ik par analogue avec spoutnik.

On voit aussi beaucoup de calques: plan quinquennal, émulation socialiste.

Le mot collectif a reçu le sens russe de groupe de personnes.

Il faut ajouter que la globalisation joue le rôle de catalyseur en ce qui concerne les emprunts.

 

 

Devoirs d’autocontrôle:

1. Classer les emprunts en trois groupes: d’après l’élément emprunté, d’après la source, d’après le degrés de l’adaptation.

2. Précisez l’origine et le sens des noms des vêtements suivants:

amazone

boléro

basquine

casaquin

camisole

cardigan

jupe

-shirt

jumper

pull

robe

redingote

sweat-shirt

twin-set

3. Datez les emprunts ci-dessous. De quelles langues viennent-ils?

Nomenclature f, racket m, sherpa m, berge f (pop.), ergonomie f, lobby m, marina f, berline f, boucan m, bungalow m, bunker m, maestro m, kraft m, culpabiliser, cicérone m, zénith m, calmar m, plaquer qqn, esbroufer, butin m, yacht m, cabas m, numéro m, canaille f, tokamak m, liman m, ouest m.

4. Nombreux sont les emprunts qui font partie du fonds international. Les internationalismes enrichissent les vocabulaires terminologiques. Quelles terminologies ont été complétées par les emprunts ci-dessous? Que signifient-ils? Y a-t-il parmi ces vocables des termes internationaux ou ceux qui possèdent des équivalents français?

Glamour m

scanner m

challanger m

manager m

gag m

surf m

listning m

lifting m

casting m

remake m

flipper

pressing m

script m

cliring m

handicap m

single m

singleton m

clon m

doping m

prompteur m

prime time m

stress m

drone m

budget m

cockpit m

traveling m

demping m

booster m

jet m

5. Distribuez les emprunts en trois groupes:

anglais allemands romans

maestro, sonate, accordéon, boogie-woogie, gravure, cartouche, bastion, scénario, twist, contredanse, pudding, danse, star, sport, ballet, comédie, mosaïque.

 

ЛИТЕРАТУРА:

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