Студопедия

КАТЕГОРИИ:


Архитектура-(3434)Астрономия-(809)Биология-(7483)Биотехнологии-(1457)Военное дело-(14632)Высокие технологии-(1363)География-(913)Геология-(1438)Государство-(451)Демография-(1065)Дом-(47672)Журналистика и СМИ-(912)Изобретательство-(14524)Иностранные языки-(4268)Информатика-(17799)Искусство-(1338)История-(13644)Компьютеры-(11121)Косметика-(55)Кулинария-(373)Культура-(8427)Лингвистика-(374)Литература-(1642)Маркетинг-(23702)Математика-(16968)Машиностроение-(1700)Медицина-(12668)Менеджмент-(24684)Механика-(15423)Науковедение-(506)Образование-(11852)Охрана труда-(3308)Педагогика-(5571)Полиграфия-(1312)Политика-(7869)Право-(5454)Приборостроение-(1369)Программирование-(2801)Производство-(97182)Промышленность-(8706)Психология-(18388)Религия-(3217)Связь-(10668)Сельское хозяйство-(299)Социология-(6455)Спорт-(42831)Строительство-(4793)Торговля-(5050)Транспорт-(2929)Туризм-(1568)Физика-(3942)Философия-(17015)Финансы-(26596)Химия-(22929)Экология-(12095)Экономика-(9961)Электроника-(8441)Электротехника-(4623)Энергетика-(12629)Юриспруденция-(1492)Ядерная техника-(1748)

La famille de Mme Svenson




Lecture et communication

Vocabulaire actif

avenir m

guerre f

mode m de vie

passé m

preuve

raison f

reconnaissance f

rupture f

solitude f

valeurs f, pl

 

dévoué

divers

supérieur à

 

agacer qqn

concerner qqn

dépendre de

disposer de

se fixer, s’installer

imposer qch à qqn

manquer de

se moquer de

pardonner à qqn

prouver

régner

se rendre compte de

se souvenir de

 

avoir de la chance

ce n’est pas la peine

faire mieux de faire qch

gagner sa vie

 

alors que

pourtant

tout de même

 

On pourrait dire, dans un sens, que c’est une famille de femmes. Une famille où les figures de femmes prédominent, ont plus de personnalité, que les maris, les oncles, les pères. Et pourtant, c’est une famille très traditionaliste, très conservatrice. Une certaine forme de matriarcat règne parmi ces femmes, toutes dévouées à l’homme pourtant. La preuve, c’est qu’elles disent souvent: «Nous qui sommes Corses d’origine» alors que la mère, Mme Svenson, née Santoni, a épousé un médecin suédois. Des trois filles, seule Josée, la seconde, a épousé un Corse. Paule, l’aînée, n’est pas mariée et dirige un institut de beauté. Allegra, la plus jeune, vient d’épouser un jeune médecin, un Parisien – mais il est orphelin...

Paule est belle et intelligente; elle manque un peu d’humour. Josée a trente-deux ans et trois enfants. Moins belle que sa soeur, elle mène de main de maître la carrière de son mari, la tenue de sa maison, l’éducation de ses enfants et diverses bonnes oeuvres, Josée se moque de ses propres vertus avec une sorte de grâce qui les lui fait pardonner. Mme Svenson, la mère de Paule, de Josée et d’Allegra (pas de garçon! quelle catastrophe! et pourtant elle adore ses filles et les trouve supérieures à n’importe quel homme, son mari excepté) est une brune un peu sèche, élégante. C’est une femme qui ne manque ni de bonté, ni d’esprit. Josée tient beaucoup de sa mère.

Il y a encore la grand-mère, robuste, prénommée aussi Allegra, et puis des cousines, des tantes, des marraines, des amies d’enfance qui sont «comme de la famille», divers clans familiaux qui ont chacun leur tradition et leur histoire.

C’est un joli nom, Allegra. C’est ce qu’on dit le plus souvent en parlant de la plus jeune, d’Allegra Svenson, vingt-trois ans, en voyage de noces en Italie. Il y a aussi des amis de la famille qui disent qu’elle est jolie, mais ça dépend des jours.

Les deux Allegra, la grand-mère et la petite fille, sont pour l’instant absentes du grand appartement inconfortable des Batignolles. Ce soir, on attend Allegra la jeune qui doit arriver par le train de 20 h 17.

- Je me demande si elle est enceinte, dit Josée.

- Elle pourrait... dit sa mère...

- Sept semaines de voyage de noces! Tu te rends compte! quand j’étais jeune, on partait huit jours, dix jours – je te parle de gens aisés – et on était bien contents...

- Nous, nous n’avons pris que trois semaines.

- Mais en Egypte.

- En Egypte à cause du Club [klob] qui faisait des prix.

- Tout ce que tu voudras, mais c’était tout de même l’Egypte. Toi, tu as vu les Pyramides, mon rêve!

- Si c’est vraiment ton rêve, tu ferais mieux d’en profiter…

- Si je pouvais...

D’après Françoise Mallet-Joris Allegra

 

1. Lisez à haute voix et traduisez en russe les phrases suivantes en faisant attention aux mots mis en relief:

- On pourrait dire, dans un sens, que c’est une famille de femmes.

- Une certaine forme de matriarcat règne parmi ces femmes...

- Nous sommes Corses d’origine...

- elle manque un peu d’humour...

- Josée se moque de ses propres vertus...

- elle adore ses filles et les trouve supérieures à n’importe quel homme...

- Josée tient beaucoup de sa mère.

- Allegra, la plus jeune, vient d’épouser un jeune médecin...

- Je me demande si elle est enceinte...

- Tu te rends compte!

- Nous n’ avons pris que trois semaines.

- Si c’est vraiment ton rêve, tu ferais mieux d’en profiter...

 

2. Trouvez des phrases où l’on dit que

- une certaine forme de matriarcat règne dans la famille de Svenson;

- Josée dirige bien sa famille;

- Mme Svenson regrette de n’avoir que des filles;

- la jeune Allegra viendra chez ses parents le jour de son retour de Marseille;

- les voyages de noces sont devenus une bonne tradition dans la famille.

 

3. Répondez aux questions:

- Pourquoi peut-on dire que la famille Svenson est une famille de femmes?

- Qui Mme Svenson a-t-elle épousé?

- Mme Svenson combien d’enfants a-t-elle? Comment s’appellent-elles?

- Que fait Paule dans la vie? Faites son portrait. Peut-on considérer son manque d’humour comme un défaut?

- Allegra qui a-t-elle épousé? Pourquoi Mme Svenson et ses deux filles aînées pensent que le mari d’Allegra est facile à intégrer dans leur famille?

- Josée quel âge a-t-elle? Peut-on affirmer qu’elle est à la tête de sa famille?

- Faites le portrait physique et moral de Mme Svenson.

- Quel est le rêve de Mme Svenson? Peut-il se réaliser?

 

Telle était ma vie

Je suis né au Portugal, à Ericeira, c’était un petit village de pêcheurs pas loin de Lisbonne, tout blanc au-dessus de la mer. Ensuite mon père a dû partir pour des raisons politiques, et avec ma mère et ma tante on s’est installés en France, et je n’ai jamais revu mon grand-père. C’était juste après la guerre, je crois qu’il est mort à cette époque-là. Mais je me souviens bien de lui, c’était un pêcheur, il me racontait des histoires, mais maintenant je ne parle presque plus le portugais. Après cela, j’ai travaillé avec mon père, et puis il est mort, et ma mère a dû travailler aussi, et moi je suis entré dans une entreprise, une affaire de rénovation de vieilles maisons, ça marchait bien. En ce temps-là, j’étais comme tout le monde, j’avais un travail, j’étais marié, j’avais des amis, je ne pensais pas au lendemain, je ne pensais pas aux maladies, ni aux accidents, je travaillais beaucoup et l’argent était rare, mais je ne savais pas que j’avais de la chance. Après ça je me suis spécialisé dans l’électricité... Ça me plaisait bien, c’était un bon travail.

Tout était si paisible et normal, je rentrais chez moi le soir à sept heures et quand j’ouvrais la porte je sentais l’air chaud de la maison, j’entendais les cris des enfants, la voix de ma femme, elle venait vers moi, elle m’embrassait, et je m’allongeais sur le lit avant de manger, parce que j’étais très fatigué, et je regardais sur le plafond les taches d’ombre que faisait l’abat-jour. Je ne pensais à rien, l’avenir n’existait pas en ce temps-là, ni le passé. Je ne savais pas que j’avais de la chance.

D’après J.M.G. Le Clézio Ô voleur, voleur, quelle vie est la tienne?

Questionnaire:

1. Le narrateur dans quel pays est-il né? Dans quelle ville? C’était à Lisbonne?

2. Pourquoi son père a-t-il dû quitter son pays natal? Qu’est-ce qu’il faisait dans la vie?

3. Le narrateur quels souvenirs gardait-il de son grand-père?

4. La famille où s’est-elle installée après le départ?

5. Pourquoi la mère du personnage principal était-elle obligée d’aller travailler?

6. Le narrateur comment gagnait-il sa vie? En qualité de qui travaillait-il? Ce travail lui plaisait-il?

7. Quelle atmosphère régnait à la maison quand il revenait du travail?

8. Etait-il heureux dans sa vie familiale? Qu’en pensez-vous?

9. Dans quelles situations se disait-il la phrase «Je ne savais pas que j’avais de la chance.»

 

Jan vient louer une chambre à l’hôtel

Jan: Bonjour, je viens pour la chambre.

Martha: Il faut que je vous inscrive sur notre livre.

(Elle va chercher le livre et revient.)

Mais je dois vous demander votre nom et prénoms.

Jan: Hasec, Karl.

Martha: Karl, c’est tout?

Jan: C’est tout.

Martha: Date et lieu de naissance?

Jan: J’ai trente-huit ans.

Martha: Où êtes-vous né?

Jan, il hésite: En Bohême.

Martha: Profession?

Jan: Sans profession.

Martha: Il faut être très riche ou très pauvre pour vivre sans un métier.

Jan: Je ne suis pas pauvre et, pour bien des raisons, j’en suis content.

Martha: Vous êtes Tchèque naturellement?

Jan: Naturellement.

Martha, sur un autre ton: Domicile habituel?

Jan: La Bohême.

Martha: Vous en venez?

Jan: Non, je viens d’Afrique. (Elle a l’air de ne pas comprendre.) De l’autre côté de la mer.

Martha: Je sais. (Un temps.) Vous y allez souvent?

Jan: Assez souvent.

Martha: Quelle est votre destination?

Jan: Je ne sais pas. Ça dépendra de beaucoup de choses.

Martha: Vous voulez vous fixer ici?

Jan: Je ne sais pas. C’est selon ce que j’y trouverai.

Martha: Cela ne fait rien. Mais personne ne vous attend?

Jan: Non, personne, en principe.

Martha: Je suppose que vous avez une pièce d’identité?

Jan: Oui, je peux vous la montrer.

Martha: Ce n’est pas la peine. Il suffit que j’indique si c’est un passeport ou une carte d’identité.

Jan, hésitant: Un passeport. Le voilà. Voulez-vous le voir?

Martha: Quand vous allez là-bas, vous habitez près de la mer?

Jan: Oui.

Martha, avec une dureté soudaine: Ah j’oubliais! Vous avez de la famille?

Jan: J’en avais. Mais il y a longtemps que je l’ai quittée.

Martha: Non, je veux dire: «Êtes-vous marié?»

Jan: Pourquoi me demandez-vous cela? On ne m’a posé cette question dans aucun autre hôtel.

Martha: Elle figure dans le questionnaire que nous donne l’administration du canton.

Jan: C’est bizarre. Oui, je suis marié. D’ailleurs, vous avez dû voir mon alliance.

Martha: Je ne l’ai pas vue. Pouvez-vous me donnez l’adresse de votre femme?

Jan: Elle est restée dans son pays.

Martha: Ah! Parfait. (Elle ferme son livre.)

D’après Albert Camus Le malentendu

Devoir:

1. Relevez dans le texte tous les mots qui se rapportent à la notion «identité»: une pièce d’identité, le domicile, lieu de naissance....

 

2. Racontez ce que vous avez appris sur la vie de Jan. Faites votre exposé d’abord au plan présent, ensuite au plan passé.

 

 

III. L’étude de la grammaire

1. Imparfait в своём основном значении обозначает прошедшее незаконченное действие, начало и конец которого не указаны, и соответствует в русском языке прошедшему времени несовершенного вида: Ma grand-mère parlait bien français. – Моя бабушка хорошо говорила по-французски. L’automne approchait. Il pleuvait souvent. – Приближалась осень. Часто шли дожди.

Imparfait образуется от основы 1-го лица множественного числа présent de l’indicatif путём прибавления окончаний: -ais, - ais, - ait, -ions, -iez, -aient:

Nous parlons je parlais

Nous finissons je finissais

Nous prenons je prenais

Exception /исключение/: être – j’étais




Поделиться с друзьями:


Дата добавления: 2014-12-29; Просмотров: 545; Нарушение авторских прав?; Мы поможем в написании вашей работы!


Нам важно ваше мнение! Был ли полезен опубликованный материал? Да | Нет



studopedia.su - Студопедия (2013 - 2024) год. Все материалы представленные на сайте исключительно с целью ознакомления читателями и не преследуют коммерческих целей или нарушение авторских прав! Последнее добавление




Генерация страницы за: 0.035 сек.