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Exercice 99. Pour aller plus loin




Exercice 98. Au restaurant.

Aux repas principaux, beaucoup de gens boivent régulièrement du vin (parfois de la bière). Les gastronomes savent choisir le vin que va avec le plat (par exemple, un bon vin blanc sec avec du poisson, du vin rouge avec les viandes et le fromage et un rosé bien frais l’été, quand il fait chaud).

A la fin du repas, on boit un café fort (un express), ou le soir, une infusion (verveine, menthe).

Avant le repas, on peut prendre un apéritif (kir, porto, muscat, whisky, gin) qui est toujours accompagné d’ amuse-gueule (cacahuètes, pistaches, biscuits d’apéritif, olives) pour éviter d’avoir «la tête qui tourne».

Après le repas, on peut déguster un digestif, c’est-à-dire un alcool fort comme le cognac, l’armagnac, la prune.

Aller au restaurant constitue en général une «sortie», c’est-à-dire un plaisir comme le théâtre, ou le concert. Le repas dure dans alors assez longtemps pour permettre les conversations amicales.

La plupart des restaurants proposent la carte, la carte des vins et des menus à prix fixes. Le service est compris dans le prix, mais il est d’usage de laisser un pourboire.

On ne partage pas systémathiquement le coût de l’addition. Il arrive que le serveur apporte l’addition et que plusieurs personnes se disputent pour régler. («C’est pour moi! – Non, c’est moi qui invite!»). On peut annoncer, avant le repas: «Je vous / t’invite», ce qui veut dire clairement que l’on paiera l’addition.

Vous pouvez réserver une table dans un petit restaurant, où la cuisine est bonne, et le décor est agréable. En France, les menus sont parfois compliqués, et la carte difficile à comprendre... N’hésitez pas à demander des explications au maître d’hôtel (dans les restaurants chics), au serveur ou à la serveuse, qui prennent la commande et servent les clients. Vous pouvez aussi manger agréablement dans l’une des nombreuses crêperies que l’on trouve partout en France.

La cuisine et le restaurant constituent en France un important sujet de conversation. Il est toujours poli de complimenter la maîtresse de maison sur son dîner.

 

 

Voici des convives heureux... Voici des convives mécontents...
C’est magnifique! Que la décoration est belle! Ce n’est pas fameux... Le vin est un peu amer...
Mm! C’est appétissant! Et en plus, c’est copieux... La viande est dure! C’est immangeable!
Cette quiche est exellente! Que c’est lourd! Avec toute cette crème, je vais être malade...
Oui, c’est un délice... Je me régale! Cers légumes sont très cuits et pas assez salés...
– Vous reprendrez un peu de canard? – Merci, c’était vraiment délicieux, mais j’ai assez mangé. C’est trop fort... Il y a trop de poivre et de piment!
Ce vin est absolument exquis...  

 

Exercice 100. Travaillez le texte «Les belles manières». Discutez-le.

Les belles manières

Je suis monté chez monsieur Laurier:

– Te voilà, gamin?

– Oui, M’sieur.

– Tu as faim?

– Oui, M’sieur.

– Tu veux manger?

– Non, M’sieur.

Je croyai plus poli de dire non; ma mère m’avait bien recommandé de ne pas accepter tout de suite, ça ne faisait pas dans le monde. «Tu dois toujours en laisser un peu dans ton assiette». Encore une recommendation qu’elle m’avait faite.

C’est ce que j’ai fais pour le potage, au grand étonnement du M. Laurier qui a déjà trouvé que j’étais très bête en disant que j’avais faim, mais que je ne voulais pas manger.

Mais moi, je sais qu’on doit obéir à sa mère, elle connaît les belles manières, ma mère, – j’en laisse dans mon assiette, et je me fais prier.

M. Laurier m’offre du poisson.

– Tu veux de la carpe?

– Non, M’sieur.

– Tu ne l’aimes pas?

– Si, M’sieur.

Ma mère m’avait bien recommandé de tout aimer chez les autres.

– Tu l’aimes. Eh bien!

M. Laurier me donne de la carpe.

Je mange ma carpe – difficilement.

Ma mère m’avait dit encore: «Tu ne dois pas te tenir trop près de la table». J’ai installé ma chaise à une lieu de mon assiette et j’ai failli tomber deux ou trois fois.

 

J’ai fini mon pain.

Ma mère m’a dit encore qu’il ne fallait aps demander, les enfants doivent attendre qu’on les serve.

J’attends! Mais M. Laurier ne s’occupe pas de moi, il mange, la tête dans un journal.

Je fais de petits bruits de fourchette pour attirer son attention. Enfin, il jette un regard au-dessus de son journal, mais il voit encore de la carpe dans mon assiette, avec beaucoup de sauce.

Je ne peux pas manger le poisson sans pain, mais je n’ose pas en demander.

Du pain! Du pain!

J’ai les mains sales, et je n’ose pas m’essuyer trop souvent à la serviette, ma mère m’avait bien recommandé de ne pas le faire.

Je m’essuye sur mon pantalon par-derrière, geste qui étonne M. Laurier.

Il ne sait que penser.

– Ça te dérange?

– Non, M’sieur.

– Pourquoi te grattes-tu?

– Je ne sais pas.

Ces réponses commencent, je le vois bien, à l’irriter.

– Tu as fini ton poisson?

– Oui, M’sieur.

M. laurier me prend mon assiette et me donne une autre avec du ris de veau et du sauce aux champignons.

– Mange, voyons, ne te gêne pas, mange à ta faim.

Ah, puisque le maître de la maison me le recommande! Et je me jette sur le ris de veau. Pas de pain! Pas de pain!

Le veau et le poisson se rencontrent dans mon estomac sur une mer de sauce et livrent un combat acharné. Le dîner est fini: il était temps. M. Laurier me renvoie, en mettant son binocle pour regarder les dessins que j’ai tigré sur mon pantalon bleu.

Je me couche tout habillé. Ma tête brûle. Je me souviens de tout: du pain, qui manquait, du poisson qui nageait.

Ce ne fait rien: «Je puis me dire que j’ai au moins conservé les belles manières. J’ai souffert ùais je suis resté loin de la table et je n’avais pas l’air de mendier mon pain. J’ai été fidèle aux leçons de ma mère!»

Exercice 101. Travaillez le texte «Escargots et cuisses de grenouille» et faites les exercices.




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Дата добавления: 2014-10-15; Просмотров: 1242; Нарушение авторских прав?; Мы поможем в написании вашей работы!


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