(а) В письменном языке для выражения предшествования по отношению к глаголу в Passé simple следует употреблять Passé antérieur: Quand l'enfant eut dîné, on le coucha.
(б) В разговорном языке для выражения предшествования по отно- • шению к глаголу в Passé composé, следует употреблять Passé surcomposé:
Quand l'enfant a eu dîné, on l'a couché (см. таблицу "Употребление прошедших времен...", ст. VI).
//— Придаточные предложения в Subjonctif
Пись менный язык
qu'il fasse beau (en ce qu'il fît beau alors,
a) Je doute moment) b) je doutais qu'il fît beau le lendemain,
qu'il fasse beau (demain) qu'il eût fait beau la veille.
qu'il ait fait beau (hier)
(а) Когда глагол главного предложения стоит в [Présent], глагол придаточного предложения ставится:
в présent du subjonctif для выражения одновременности по отношению к в présent du subjonctif для выражения следованияглаголу главного
в passé du subjonctif для выражения предшествованияпредложения
(б) Когда глагол главного предложения стоит в [одном из прошедших времен!, глагол придаточного предложения ставится:
в imparfait du subjonctif для выражения одновременности по отношению к в l'imparfait du subjonctif для выражения следованияглаголу главного
в plus-que-parfait du subjonctif для выражения пред-предчожения
В современном разговорном языке формы Imparfait и Plus-que-parfait
du subjonctif заменяются соответственно формами Présent и Passé du
subjonctif.
LA FRA NCE À VOL D'OISEA U
Le voyageur qui, venu de l'autre bout du monde par la voie des airs, se trouve soudainement survoler1 la France, cesse de lire ou de sommeiller. Le paysage qu'il aperçoit va se dérouler en peu d'heures et paraîtra remarqua- blement ordonné: quelques fleuves bien tracés et toujours pourvus d'eau (ces fleuves sont reliés entre eux, par-dessus les collines, grâce à un ingénieux système de canaux que règlent des écluses)... au centre du pays, un massif montagneux, qui n'est point un obstacle à la vie et au trafic, car d'innombrables chemins le traversent; aux frontières du pays, sauf vers le nord, des chaînes parfois non médiocres, puisqu'une d'entre elles comporte le plus haut sommet de l'Europe (...). La vie humaine, dès que l'on s'éloigne des sommets, est partout sensible. Arrive-t-on2 sur les plateaux fertiles
et dans les plaines verdoyantes, cette vie s'ordonne en hameaux, en villages, en bourgs, en villes. Chaque village est toujours marqué par l'église, et souvent par quelque demeure seigneuriale3. Depuis un siècle, la vie sociale s'est profondément transformée, les châteaux ont changé de maîtres- ils servent aujourd'hui, souvent, d'écoles, de préventoriums, de sanatoriums, d'hôpitaux et de maisons de retraite. Certains d'entre eux sont devenus des musées.
D'un village à l'autre, d'une ville à l'autre, de belles routes bien dessinées, bien entretenues, se déroulent, chargées de voitures, d'animaux et de passants. Le long des vallons courent les voies ferrées. On aperçoit partout des ouvrages d'art, des ponts, des viaducs. S'il prend la peine de consulter les livres propres à l'instruire de ce qu'il voit, le promeneur du ciel apprend que presque tous ces villages, ces cités, ces châteaux, ces palais, portent des noms sonores, plaisants, harmonieux, mêlés à l'histoire, à la légende, à la fable (...).
Mais ce qui frappe le voyageur dès qu'il arrive au-dessus des régions cultivées, c'est le caractère parcellaire4 de la campagne française. Les champs sont certes petits, la plupart, et voués à des cultures différentes en sorte qu'ils présentent une grande variété de couleurs. Les parcelles, souvent, sont closes de haies. Elles alternent avec les jardins, les vergers. Dès ce premier regard, le voyageur comprend que la France est une des patries de l'individualisme (...).
Plus tard, quand le voyageur aérien aura pris contact avec le sol, il fera de la France, d'abord entrevue, une connaissance plus intime et plus révélatrice encore(...). Il apprendra, s'il ne le sait pas encore, que la France est vraiment le pays de la variété...
La France, depuis mille ans, n'a cessé de jouer un rôle capital dans toutes les aventures de l'esprit. Elle a donné des saints, des maîtres, des chefs et des héros. Ses philosophes ont tenu le gouvernail de la pensée humaine à travers maintes querelles et maintes bourrasques. Elle a, dans l'architecture et la peinture, manifesté l'une des plus rares vertus: la continuité. Elle vient d'offrir au monde une pléiade de sculpteurs qui ne sont point indignes de figurer à côté des Gothiques, des Grecs archaïques ou classiques, et des Égyptiens. Elle fait entendre sa voix5 quand les autres peuples musiciens semblent soudain à bout de souffle. Sa littérature est, avec la littérature anglaise, l'une des plus riches du monde. Tel est le fruit d'une lente et raisonnable appropriation6 d'un peuple à une terre et à un climat.
Georges DUHAMEL, Dans la France, géographie, tourisme.
Примечания:
1. Vient à survoler
2. si l'on arrive...
3. Помещичью усадьбу. >
4. Поля поделены на небольшие участки.,
5. Par ses musiciens.
6. = Приспособления.
УПРАЖНЕНИЯ
I) Переведите первый абзац текста в план прошедшего и внесите необхо- димые изменения: от слов: «Le voyageur qui, venu... se trouvait», и т.д. Замените aujourd'hui на maintenant.
II) Поставьте глаголы в скобках в соответствующие формы Présent, Futur или Passé composé, соблюдая правила согласования времен: Hélène, en se réveillant, pense avec joie qu'on (être) au 24 décembre, veille de Noël, que ce soir elle (placer) ses souliers devant la cheminée de la salle à manger, et que le Père Noël (descendre) du ciel et (venir) mettre dans les souliers une poupée et beaucoup d'autres jouets. Elle sait que demain matin, au réveil, elle (aller) pieds nus. en chemise de nuit, chercher tous ses cadeaux, qu'elle (entrer) ensuite dans la chambre de ses parents pour les embrasser, et qu'enfin elle (faire) la «grasse matinée» au lit, au milieu de ses jouets. — Elle est heureuse, mais, par moments, elle se demande si elle (être) assez sage depuis un mois et si le Père Noël (être) assez satisfait d'elle pour lui offrir tous ces cadeaux.
III) Перепишите фразы из упр. II) изменив при этом временную форму глаголов. Начните следующим образом: "Hélène, en se réveillant, pensait..." Замените ce soir на le soir; demain на le lendemain.
IV) Поставьте глаголы в скобках в соответствующую временную форму: Lorsque les chars du carnaval (apparaître), la foule des spectateurs pousse des cris. — Lorsqu'ils (se montrer), la foule se précipitera. — Lorsqu'un char (apparaître), tout le monde applaudissait. — Aussitôt que la fête a eu cessé, on (commencer) à parler du prochain carnaval. — Dès que la fête (se terminer), on commença à penser à la prochaine. — Quand le navire quitta le port, avec ses voiles blanches, il (ressembler) à un grand oiseau. — Chaque fois qu'il (s'éloigner) sur la mer, il avait l'air d'un bel oiseau. — Pendant que le navire (sortir) de la rade, le ciel s'est assombri. — Le ciel s'assombrissait tandis qu'il (quitter) la rade. — Quand le carnaval aura pris fin, nous (partir) pour la Corse. — Après que nous (survoler) les grandes forêts de châtaigniers et de chênes, nous apercevrons la mer violette.
V) (a) В следующих фразах поставьте глагол главного предложения в Passé composé, изменив соответственно временную форму глагола придаточного предложения: Je reviens en Corse parce que j'y ai déjà été accueilli à bras ouverts. — Comme j'ai été enchanté de mon premier séjour, je décide d'en faire un second. — Comme j'ai pris beaucoup de plaisir en Corse, j'y reviens. — Un incendie éclate dans le maquis, parce qu 'il a fait très sec depuis quelque temps. — Ce jeune homme «prend
le maquis parce qu'il a voulu venger le meurtre d'un de ses frères. — Comme Napoléon a rendu la Corse célèbre, ses compatriotes lui restent fidèles
(б) Выполните то же задание, поставив глагол главного предложения в Passé simple:La сhevre dresse la tête parce qu'elle a entendu un long hurlement. — Comme elle a entendu hurler le loup, la chèvre cesse de brouter. — Elle s'allonge par terre, parce qu 'elle n 'a pas pu vaincre le loup. — M. Seguin a de la peine parce que sa chèvre s'est enfuie.
VI) В следующих фразах поставьте глагол главного предложения в Imparfait, изменив соответственно временную форму глагола придаточного предложения: // у a tant de baigneurs allongés sur la plage qu'on ne peut plus circuler. — Vous faites tant de bruit que je n'entends plus rien. — Il y a tellement de paille dans la grange qu'on ne peut l'y mettre toute. — Les animaux sont si sains qu'on n'appelle jamais le vétérinaire. — Le professeur est si calme que je ne le vois jamais en colère. — La récolte n 'est pas si belle qu 'elle l'a été l'année précédente. — Le village est plus bruyant qu'il ne l'a jamais été. — // y a sur les cheminées moins de cigognes qu'on ne me Va dit. — Je voyage en avion comme vous me l'avez conseillé.
VII)В следующих фразах поставьте глагол главного предложения в Imparfait. изменив соответственно в придаточном предложении временную форму глагола, употребленного в Subjonctif (письменный язык): Le préfet veut que la fête ait lieu sur la grande place. — Les électeurs doutent que ce candidat soit sérieux. — Le maire regrette que le préfet ne vienne pas assister à la fête du village — On souhaite que ce vieux maire prenne sa retraite. — On s'étonne qu'il soit déjà au lit. — Elle ne pense pas que son frère revienne.
VIII) В следующих фразах поставьте глагол главного предложения в Imparfait (разговорный язык): Je désire que mon fils (finisse) vite son travail. — Je souhaite qu'if (ait fini) bientôt son travail. — Je ne crois pas qu'il (revienne) bientôt. — Je doute qu'il (soit revenu) déjà. — Je regrette qu'il (parte) — Je m'étonne qu'ils (soient partis).
ТЕКСТЫ ДЛЯ ЧТЕНИЯ: УРОКИ 64 — 70
LA FETE NATIONALE AU VILLAGE
II y a d'abord les courses, que nous regarderons de la petite grille, puisqu'elles partent du café Daniel et s'arrêtent au pont de la Surprise.
La course en sac: sept ou huit «enragés de gamins», dit papa, en manches de chemise et enfournés jusqu'à la taille dans un sac à pommes de terre, suants, essoufflés, gigotant comme des diables, avancent par petits bonds ridicules sous le soleil torride, au milieu d'un nuage de poussière blanche. C'est le cadet des Roy, muet, noir, ruisselant, farouche, gros comme une allumette et acharné comme un taon' qui reçoit son prix et, après quoi, tombe en faiblesse2...
Puis la course aux grenouilles: les concurrents voiturent chacun devant soi, sur une brouette dont les côtés sont enlevés, une grenouille. Tous les deux tours de roue, la misérable bestiole affolée se lance à bas de son char, le conducteur bondit, la ramasse à pleine main; elle lui échappe, saute à nouveau; il trébuche, tombe sur elle, la reconquiert, la rejette sur sa planche, poussiéreuse, asphyxiée, les yeux plus que jamais hors de la tête, puis repart à toute vitesse pour recommencer trois pas plus loin. La course ne vaut que si la grenouille arrive au bout vivante...
Cette fois, c'est Louis Tourneau qui triomphe, sa cliente s'étant tenue étrangement tranquille tout le long du parcours.
Une voix grincheuse s'élèvera bien pour prétendre que le malin garçon... avait eu la précaution de faire absorber, avant la course, à ladite cliente «un bon demi-verre de jus de tabac», mais les membres du jury négligent cette accusation qui se perd dans le rire et les bravos.
L'affluence remonte ensuite vers le bourg pour les jeux sur la place de l'église...
Après la revue des pompiers, de grands gars farauds essaient en vain, tour à tour, d'atteindre le sommet du mât de cocagne où pendent un canard, un paquet de café, une bouteille de rhum. Le fût3, dûment savonné, les voit reglisser l'un après l'autre, jusqu'au sol, à toute allure, écarlates et dépités; à peine ont-ils vaincu laborieusement le premier tiers.
Il n'y aura encore que ce singe de petit Roy, plus acharné que jamais, pour se hisser par trois fois victorieusement jusqu'à ces trésors alimentaires, et les rapporter un à un entre ses dents.
Примечания:
1 Слепень (произносится km).
2. Лишается сознания (устар).
3. Le fût d'un arbre = la partie la plus basse du tronc, où il n'y a pas de branches Le fût d'un mât. d'une colonne ressemble au tronc de l'arbre. Le fût les voit reghsser gallicisme, où le verbe voir n'a pas de valeur précise = sur le fût, ils glissent de nouveau.
HISTOIRES DE CHASSE DANS UN MESS D'OFFICIERS BRITANNIQUES
... Parker décrivait la chasse à dos d'éléphant.
«Vous êtes debout sur votre bête, solidement attaché par une jambe, et vous vous portez dans le vide, tandis que l'éléphant galope: c'est vraiment très excitant.
— Je le crois sans peine, dit Aurelle.
— Oui, mais si vous l'essayez, dit le colonel à Aurelle avec sollicitude, n'oubliez pas de descendre par la queue aussi vite que vous pourrez si votre éléphant rencontre un terrain marécageux. Son mouve- ment instinctif, s'il sent le sol se dérober sous lui, est de vous saisir avec sa trompe et de vous déposer sur le sol devant lui pour s'agenouiller sur quelque chose de solide..
— J'y penserai, sir, dit Aurelle.
— Aux États malais, dit le major du génie, les éléphants sauvages circulent librement sur les grandes routes. J'en ai souvent rencontré quand je me promenais à motocyclette. Évidemment, si votre tête ou votre costume leur déplaisent, ils vous cueillent au passage et vous écrasent la tête d'un coup de patte. Mais en dehors de cela, ils sont tout à fait inoffensifs.
— Padre, dit Aurelle, j'ai toujours pensé que vous étiez un sportsman, mais avez-vous réellement chassé la grosse bête?
— Comment (...) réellement chassé? J'ai tué à peu près tout ce qu'un chasseur peut tuer, depuis l'éléphant et le rhinocéros jusqu'au tigre et au lion. Je ne vous ai jamais raconté l'histoire de mon premier lion?
— Jamais, Padre, dit le docteur, mais vous allez le faire (...)
— J'étais à Johannesburg et désirais vivement faire partie d'un club de chasseurs où je comptais beaucoup d'amis. Mais les règlements exigeaient que tout candidat eût tué au moins un lion. Je partis donc
avec un [noir] chargé de plusieurs fusils et, le soir, me mis à l'affût avec lui. près d'une source dans laquelle un lion avait coutume de venir boire.
«Une demi-heure avant minuit, j'entendis un bruit de branches cassées et au-dessus d'un buisson apparaît la tête du lion. Il nous avait sentis et regardait de notre côté. Je le mets en joue et tire: la tête disparaît derrière le buisson, mais au bout d'une minute remonte.
«Un second coup: même résultat. La bête, effrayée, cache sa tête, puis la dresse à nouveau. Je restais très calme: j'avais seize coups à tirer dans mes différents fusils. Troisième coup: même jeu. Quatrième coup: même jeu. Je m'énerve, je tire plus mal, de sorte que. après le quinzième coup, l'animal redresse encore la tête.
[«— Si tu manques celui-là, me dit le noir, nous serons mangés.»]
«Je prends une longue inspiration, je vise soigneusement, je tire. L'animal tombe... Une seconde... deux... dix... il ne reparaît pas. J'attends encore un peu, puis, triomphant, je me précipite, et devinez ce que je trouve derrière...
— Le lion, Padre.
— Seize lions (...) et chacun d'eux avec une balle dans l'œil: c'est ainsi que je débutai».
A. MAUROIS, Les Silences du colonel Bramble.
SI...
Si toutes les filles du monde voulaient s'donner la main, tout autour de la mer elles pourraient faire une ronde.
Si tous les gars du monde voulaient bien êtr'marins, ils fraient avec leurs barques un joli pont sur l'onde.
Alors on pourrait faire une ronde autour du monde, si tous les gens du monde voulaient s'donner la main.
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