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Objet – notion. 3 страница




Toutes les trois ces causes peuvent agir ensemble. Parfois il est difficile de séparer l’influence des facteurs. Par exemple, dans le cas de pas, point, rien outre le facteur linguistique, il y a le facteur affectif qui influence l’évolution sémantique: renforcer l’idée de la négation.

3. Les mécanismes de l’évolution sémantique.

Toute évolution du sens se produit d’abord au niveau de la parole, puis passe dans la langue où elle s’effectue d’après les mécanismes bien déterminés. Du point de vue logico-psychologique l’évolution du sens présente quelques types différents. De nos jours la classification des logiciens reste vivante:

Elle comprend:

1. La restriction du sens.

2. L’extention du sens.

3 L’amélioration du sens.

4. La péjoration du sens.

5. La métaphore.

6. La métonymie.

7. L’hyperbole et la litote.

8. Les tabous et les euphémismes.

1. On distingue la restriction du sens – un phénomène, quand un mot commence à se spécialiser à designer moins d’objets. C’est la spécialisation de la notion exprimée.

Le mot marchand signifiait d’abord le vendeur et l’acheteur. Ensuite – le vendeur seulement. C’est la disparition de la structure sémique d’un mot d’un ou de plusieurs sèmes. Ainsi le mot roman signifiait d’abord toute oeuvre littéraire, après – une espèce d’oeuvre; poison – ce qu’on boit, après – boisson qui tue; viande – nourriture en général, après – nourriture de chair des animaux; labourer – travailler, puis – travailler la terre.

C’est la réduction de la fonction nominative d’un mot qui de l’expression de la notion de genre passe à l’expression de la notion d’espèce.

On peut illustrer schématiquement ce mécanisme de la manière suivante, en s’appuyant sur l’analyse sémique:

1.A + S1 + S2;

2.A + S1 + S2 + S3.

2. L’extention du sens a lieu quand un mot reçoit une plus grande liberté en ce qui concerne sa fonction nominative. Le mot à une signification spéciale perd quelques particularités concrètes et commence à désigner quelque chose de plus large (parfois de plus abstrait). Il perd des sèmes supplémentaires. Par exemple, un panier -1. Un sac pour le pain;2. Un sac en général. Arriver –1. Atteindre le rivage; 2. Approcher. Triompher – 1. Passer sous l’arc de triomphe; 2. Fêter sa victoire.

Il s’agit de l’élimination d’un sème concret. Ces deux types de l’évolution du sens sont liés au passage d’un mot d’une sphère de l’activité humaine à une autre. Le mécanisme de la restructuration du sémème se représente à l’aide de la formule sémique suivante:

1. A + S1 + S2;

2. A + S1.

3. La dégradation du sens et l’amélioration du sens. La degradation consiste en ce que le mot avec le sens primitif neutre sous l’influence du milieu social commence à s’employer avec une nuance péjorative: collaboration, bourgeois, garce.

Parmi les causes qui entraînent la dégradation du sens et l’amélioration du sens on peut nommer des causes affectives, par exemple, l’attitude raciste envers certains peuples des classes dirigentes. Bohémien devientsynonyme de fripon. Beaucoup d’emprunts à l’étranger sont dégradés. Par exemple, une rosse (cheval en italien)devient mauvais cheval “ кляча en français. Une palabre (parole en espagnol) devient discours long et ennuyeux en français.

Il existe le processus opposé: les mots peuvent améliorer leur sens, s’ennoblir. C’est moins fréquent: d’abord le sens est neutre, puis il devient favorable: réussir signifiait d’abord un bon et un mauvais résultat, maintenant seulement un bon résultat.

4. La métaphore - est le mécanisme sémantique le plus répandu. Le mot provient du grec transfert”. C’est la nomination d’un objet par le nom d’un autre en vertue de leur similitude. La ressemblance est à la base de la métaphore qui est due à l’existence de quelques traits communs des objets. Par exemple, la bouche du métro. La métaphore est souvent à la base de la formation des nouvelles acceptions des mots polysémiques.

À la base du mécanisme sémique de la métaphorisation se trouve:

1. Le changement de l’archisème.

2.Le croisement de sèmes: le sème potentiel devient différentiel.

Par exemple, hérisson – 1. Petit mammifère insectivore, au corps recouvert de piquants lisses en temps normal, mais qui peuvent se dresser;

A1[animal] + S1[insectivore] + S2[recouvert des piquants] + S3[possibilité des piquants de s’activer, se dresser] + S4p[ difficile à contacter];

2. Personne d’un caractère difficile;

A2 – [personne] + S4 [difficile à contacter].

Le sens métaphorique des mots s’use facilement; alors le mot n’est plus senti comme une métaphore. C’est seulement le sens étymologique qui permet de le révéler [Лопатникова].

Il faut distinguer la métaphore stylistique et la métaphore linguistique.

La première a pour but de produire un effet stylistique (les yeux des maisons), tandis que la métaphore linguistique sert à nommer (bec de gaz, bouche du métro). Ce n’est pas un emploi individuel ou original. Dans la plupart des métaphores linguistiques le sens métaphorique est plus ou moins effacé, tandis que dans les métaphores stylistiques il est ressenti: une riante campagne (métaphore stylistique).

Les savants distinguent quelques types de métaphore:

1. Le transfert des noms des objets inanimés sur les parties du corps des animaux ou des personnes: épine dorsale, colonne vertébrale [Ullmann 1959].

2. Des parties du corps humain sur les objets inanimés: tête de l’épingle, oeil d’une aiguille, bec d’une bouilloire.

3. Des noms des animaux sur les objets inanimés: chêvre “подъемный кран”, chien “ спусковой крючок, курок .

4. Métaphores, basées sur les associations liées aux sensations: chaud “ пылкий”, doux “ нежный”.

N.N. Lopatnikova distingue les métaphores qui aparaîssent, quand on désigne l’homme par le nom d’un objet quelconque (une scie, une perche de fille) ou quand on désigne l’homme par le nom d’un animal [Лопатникова 2001]. On prend des traits des animaux qui leur sont caractéristiques: l’oiseau −pour designer la stupidité, le pigeon − pour l’envie de paraître beau, le chacal − pour une personne lâche, le chien − pour une personne avare, l’hirondelle − pour l’individu de passage, le lapin − pour une personne énergique, le mule − pour une personne têtue, le requin − pour un homme d’affaire, le serpent − pour une personne ingrate, le tourtereau − pour un amant, époux jeune et tendre.

5. La métonymie.

Selon A. Darmesteter la métonymie “embrasse deux notions rapprochées l’une de l’autre par un rapport constant” [Darmesteter 1979]. À la base de la métonymie se trouve également le transfert du sens, les rapports de contiguïté. Il ne s’agit pas de similitude, par la métonymie on désigne un objet tout à fait différent de l’objet antérieurement désigné. Du point de vue de l’analyse sémique nous sommes en présence du mécanisme suivant:

L’archisème du premier sémème devient sème différentiel dans le deuxième;

Cuir – 1. Matière d’une certaine qualité; 2. Vêtement de cuir;

A1 [matière] + S1 [d’une certaine qualité]; A2 [vêtement] + S2 [matière] + S1 [ d’une certaine qualité].

Les types de métonymie sont différents:

1. On prend la partie pour le tout. Par exemple, une mauvaise langue, une vieille moustache, un coeur d’or (l’homme au lieu de l’être humain).

2. On prend le tout pour la partie. Le singulier pour le pluriel et au contraire. Il faut protéger l’animal (au lieu de les animaux). C’est la synecdoque.

3. Parfois les vêtements, les instruments de musique donnent les noms aux hommes: un tambour, un violon, un talon rouge (gentilhomme de 17 siècle).

4. On prend le contenant pour le contenu et au contraire. La ville était sur pied, toute la maison, manger une assiette.

5. On prend la matière pour la chose fabriquée. Le verre, les caoutchoucs, le carton.

6. On prend le producteur pour le produit. Par exemple, les auteurs pour leurs oeuvres: un Molière, un délicieux Corot.

7. On prend le lieu pour le produit. Du camembert, du Bordeaux.

8. On prend l’instrument pour le produit. La presse.

9. On prend la dénomination de l’objet, quand un objet se trouve sous un autre. Un bureau – de bur (sorte de drap qui couvrait la table).

10. Les termes du sens abstrait reçoivent le sens concret. Ameublement: action de meubler – ensemble des meubles; sortie, entrée.

11. Action → son résultat: fonte “ плавка ” – “ чугун”.

12. Action → personne qui l’accomplit: aide “ помощь” – “помощник .

La métonymie et la métaphore sont propres au français plus qu’au russe, car le russe préfère des moyens morphologiques pour l’enrichissment du vocabulaire.

6. L’hyperbole – s’emploie quand on veut exagérer. Il est fréquent dans les formules de politesse: être ravi. La gêne était autrefois torture puis grâce à l’hyperbole il signifie timidité. L’hyperbole est oubliée.

La litote – est une diminution. Il est intelligent – il n’est pas bête. On veut faire entendre le plus, mais on dit moins: il n’a pas inventé la poudre – il est bête.

Les tabous et les euphémismes.

Les euphémismes apparaissent quand une personne ne veut pas prononcer tel out el mot pour telle ou telle raison. On ne veut pas que tel out tel mot évoque quelque association, c’est pourquoi on essaie d’éviter ce mot. Ici il ne s’agit plus de motiver le mot, mais, au contraire de briser une association. Au lieu de mentir on emploie – déformer la vérité (c’est moins choquant).

On forme les euphémismes:

1. Par l’abréviation (dans les jurons), c’est une s…. (salope).

2. Par la substitution avec des mots qui ont le sens différent, mais sonnent pareillement: un mari qui porte des cornes – il part voyager en Cornouaille (ancien pays en Bretagne).

3. Par un terme étranger qui choque moins: WC – lieux d’aisances.

4. Des périphrases: il n’a pas inventé la poudreil est bête.

5. Des tournures négatives: il ne dit pas la vérité au lieu de il ment.

6. Des antiphrases: c’est joli! − au lieu de ça ne va pas.

Les tabous – c’est l’interdiction d’employer certains mots pour des raisons différentes: les noms des animaux le renard, l’épervier sont remplacés par les paysans (car ces animaux sont dangereux pour leur volaille) par la bête, ça: – ça a emporté trois poules cette nuit.

Dévoirs d’autocontrôle:

1. Enumérez les causes extralinguistiques et linguistiques de l’évolution sémantique.

2. Distribuez en deux colonnes les causes de l’évolution sémantique:

causes extralinguistiques causes linguistiques
   

la “contagion syntaxique”, l’influence d’une révolution, la concurrence vitale, l’ellypse, une découverte technique, la loi de Sperber.

3. Expliquez les causes de l’évolution du sens des mots suivants: code, esprit, style, talent.

4. Enumérez les mécanismes de l’évolution sémantique.

5. Continuez les phrases ci-dessous:

1. Les mécanismes où l’archisème ne change pas sont …

2. Le croisement de sèmes a lieu quand il s’agit de …

3. Il s’agit de la restriction de la fonction nominative d’un mot s’il est question de …

4. L’archisème passe dans le rang des sèmes différenciels dans le cas de …

5. Il s’agit de l’élargissement de la fonction nominative d’un mot....

6. Le sens devient pire quand il s’agit de …

6. Groupez les lexèmes, en se basant sur le mécanisme de leur évolution sémantique:

Restriction du sens Extention du sens Métaphore Métonymie
       

roman, viande, poison, panier, assiette (de soupe), camembert, étonner, scie (femme ennuyeuse), racine (du mal), toile, chaîne (de montagnes), vert (membre du parti écologiste), arène (de la lutte), ravir (enchanter), charme, bec (de gaz), démarrer (commencer), girouette, pondre.

7. Réunissez à l’aide des aiguilles les phrases suivantes:

extension du sens augmentation de la quantité de sèmes

restriction du sens diminution de la quantité de sèmes.

8. En utilisant le dictionnaire, faites l’analyse sémique des sens propres et dérivés et déterminez par quel procédé sont formés les sémèmes suivants: un renard, une girouette, une toile, un bourgeois, un bouton, une racine, un violon (celui qui joue du violon), une moustache (vieille moustache), un officier, le charme, la gêne, ravir.

 

 

Thème №6. La structuration du vocabulaire. La théorie des champs sémantiques.

 

Problèmes à étudier:

 

1. La notion du champ sémantique.

2. La structure du champ sémantique, son caractère hiérarchique.

 

1. La langue est un système où tous s’interdépend. Les éléments lexicaux, les mots et leurs significations sont liés des rapports multiples et variés. Celà s’explique par ce que les mots peuvent entrer en connection les uns avec les autres et former des microsystèmes qui se basent sur l’identité ou la similitude de leurs formes, leurs significations, leur appartenance à telle ou telle classe lexico-grammaticale.

Saussure a commencé à étudier ces rapports entre les mots. Il parle des séries associatives groupant les mots selon différents types de rapports. Si la structuration est évidente au niveau lexical et grammatical dont les unités sont en nombre fini et présentent des classes fermées, le lexique représente une série ouverte reflétant les phénomènes extralinguistiques.

C’est pourquoi il est plus difficile de structurer le lexique que de créer le système phonétique ou grammatical. Mais dans les ouvrages sur la structuration du lexique nous trouvons les idées prouvant l’existence du système recouvrant tout le système lexical.

Selon Saussure chaque mot peut servir de point de départ à autant de séries associatives qu’il existe de rapports entre le mot en question et les autres mots. Par exemple:

enseignement, enseignant, enseigner (communauté du radical; nous avons une série basée sur l’étymologie);

enseignement, éducation, instruction (communauté basée sur l’affinité sémantique);

armement, enseignement, mouvement (communauté basée sur l’indice formel).

Ch. Bally a avancé l’idée de champs associatifs qui a été développée par les savants allemands Trier et Porzig. Ces savants estiment que le mot n’a pas de signification qu’il la reçoit seulement dans le champs associatif qui, au niveau mental, correspond au champ sémantique [Балли 2001, Стернин 2001].

Selon J. Dubois le système lexical est formé d’un ensemble d’unités significatives dont les éléments composants se délimitent réciproquement et tirent leur valeur de la position qu’ils occupent par rapport aux autres mots [Dubois 1994]. Le mot fait partie d’un groupe sémantique, il garde sa signification qui dépend tout de même des autres éléments de ce groupe. On peut définir le champ sémantique de la façon suivante. Le champ sémantique est un ensemble de mots qui étant liés les uns aux autres par certains rapports sémantiques et se rapportant à une notion générale forment une unité, un système, un tout. Ils ont le même indice notionnel.

Selon J.Trier les champs sémantiques se fractionnent en des unités plus petites, ces derniers – en des unités plus petites encore etc. Les champs sémantiques ont une structure hiérarchisée. Ils embrassent toutes les unités lexicales rattachées par des liens associatifs à un concept ou à un domaine de la réalité. Par exemple: les personnes – lieux où ils habitent: Français, Italien; professions: musiciens, ouvriers, comptables; âge: enfant, adulte, vieillard, bébé; sexe: femme, homme; situation sociale: marié, divorcé, célibataire; liens de parenté: mère, père, frère, beau-père.

Dans le champ sémantique il y a des mots qui occupent la position centrale qui sont plus employés. C’est le noyau du champ sémantique. Ceux qui sont moins employés se trouvent à la périphérie. Au noyau se trouve le lexique qui exprime de la manière la plus évidente l’indice notionnel (âge, sexe, profession – pour l’indice notionnel “personne”). Le lexique qui est plus ou moins éloigné de l’indice notionnel se situe à la périphérie (lieux où habitent les gens).

En marge du champ sémantique se trouvent des argots, des mots à caractère affectif. Par exemple, cabotin, barbouilleur.

Les champs sémantiques traversent tous les niveaux de la langue, tous les styles. L’étude des champs sémantiques permet de connaître les rapports entre les mots, de préciser les significations des mots, les règles de leur emploi, de différencier les synonymes, les différentes acceptions des mots polysémiques. Le champ sémantique embrasse plusieurs parties du discours.

Les limites du champ sémantique sont flottantes. Par exemple, l’indice notionnel industrie – forme son propre champ sémantique«industrie» etcomme occupation d’un homme fait partie du champ sémantique «personne». Dans ce cas le champ sémantique industrie et le champ sémantique personne se couvrent

 
 


industrie personne

 

Il s’agit de l’interférence des champs sémantiques. Le champ sémantique embrasse plusieurs parties du discours.

 

2. A l’intérieur du champ sémantique nous pouvons trouver toutes les espèces de rapports paradigmatiques. Les rapports paradigmatiques, selon O.S.Akhmanova, englobent les relations entre les unités des systèmes qui sont réunis dans notre mémoire et liées par les relations d’opposition [A хманова 2004]. Ce sont les relations qui réunissent les mots d’après la similitude de leur significations, la communauté de leur archisème (siège – chaise, fauteuil, tabouret).

L’ensemble de mots réunis sur ce principe est nommé groupements lexico-sémantiques. Il faut dire que le champ sémantique se fractionne en groupements lexico-sémantiques, qui à leur tour se fractionnent en séries lexicales (synonymiques, antonymiques, homonymiques, dérivationnelles) qui sont dues aux relations paradigmatiques:

 




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Дата добавления: 2015-07-02; Просмотров: 3059; Нарушение авторских прав?; Мы поможем в написании вашей работы!


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