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Synonymes 1 страница




absolus relatifs

       
   

 


idéographiques stylistiques

       
 
   
 

 

 


affectifs fonctionnels contextuels d’emploi

 

Il faut ajouter que la synonymie couvre plusieurs niveaux lexicaux. De cette façon, les groupements phraséologiques peuvent être synonymiques. Par exemple, Cela date du roi Dagobert – cela date du temps que de la reine Berthe filait; être hors des gonds − s’emporter comme une soupe au lait.

Il y a également des préfixes ou des suffixes synonymiques: in – dé – a – mé – é; ien – eur – iste – ier; – tion – ment.

 

Les sources des synonymes:

1. L’emprunt: palabrer, lunch, barman.

2. La formation des mots: dépoussiérer, ce mot s’est formé avec le préfixe et il est devenu synonyme de mot enlever la poussière; mont – montagne.

3. Les doublets étymologiques: approbateur – approbatifs, raide – rigide.

4. Le développement des sens figurés. Par exemple, s’éclipser s’employait seulement quand il s’agissait du Soleil ou de la Lune. Plus tard il a reçu le sens général et est devenu synonyme du mot disparaître.

Le rôle de la synonymie est très grand, elle permet de transmettre les nuances très fines.

2. Les antonymes ce sont des mots qui ont un sens opposé, qui expriment des notions contraires. Les antonymes doivent avoir des sèmes communs, car sans communauté il n’y a pas d’antonymie (armer – désarmer). C’est la loi dialectique de l’unité des contraires. Les mots antonymiques doivent se combiner avec les mêmes mots. Il y a quelques types d’antonymes:

1. Les antonymes qui excluent l’un l’autre. Ils s’appellent lexicaux (absolus): guerre – paix, absence – présence.

2. Les antonymes liés à des notions spatiales, ils désignent ce qui est dirigé en sens inverse: le haut – le bas, entrer – sortir, l’ouest – l’est.

3. Les oppositions qualitatives ou quantitatives: ami – ennemi, grand – petit, beaucoup – peu.

4. Les oppositions des mots signifiant des objets. Chaumière – palais, rosse – coursier.

5. Les dénominations des groupes sociaux opposés: riche – pauvre. Leur emploi dépend de l’époque: aristocrate – plebéien, blanc – rouge.

L’antonymie − c’est une relation binaire.

Il y a des antonymes nommés grammaticaux qui sont formés à l’aide des morphèmes préposés au sens négatif: juste – injuste, lisible – illisible, humain – antihumain, accord – désaccord.

Parfois ils ne sont pas sémantiquement contraires: dire – médire.

Les rapports antonymiques jouent un grand rôle, car ils ont une communauté du sens et complètent l’un l’autre.

 

3. Le phénomène de l’homonymie est basé sur la similitude phonique de deux ou plusieurs mots, ayant une structure sémantique absolument différente. Le français est très riche en homonymes, car les mots latins ont subi beaucoup de modifications phonétiques ce qui a abouti à une grande quantité de monosyllables qui sont aptes à sonner pareillement.

Les pricipaux types d’homonymes sont:

1. Du point de vue de leur forme on distingue:

a) les homonymes absolus: quand les homonymes ne se distinguent que par le sens sans aucun indice formel: goutte “капля”, goutte “подагра”.

b) les homonymes partiels – quand outre la signification il y a des indices formels: 1) le genre du mot – mousse (m) “юнга”, mousse (f) “мох” − l’ortographe reste le même; 2) le genre et l’ortographe – couloir (m) “коридор” et couloire “цедилка”, bal (m) “бал” – balle (f) “пуля”.

Les homonymes, qui s’écrivent de la même manière s’appellent les homographes, les homonymes qui s’écrivent différemment, mais ont la même forme phonique seulement s’appellent les homophones. Tous les homonymes absolus sont homographes et homophones à la fois, les homonymes partiels ne sont parfois que des homophones.

Du point de vue des relations entre les mots homonymiques on distingue les homonymes d’après leur origine:

1. Ch. Bally propose de parler des homonymes étymologiques [Bally 1965]. Ce sont les mots d’origine différente, mais qui ont la même forme grâce aux changements phonétiques: louer – locare, louer – laudare.

Du point de vue sémantique on distingue:

1. Les homonymes lexicaux.

Ce sont ceux qui appartiennent à la même partie du discours et ont les mêmes catégories grammaticales: la date – la date, la chair – la chaire, le maître – le mètre, mais le bal – la balle n’y font pas partie, car le genre est différent.

2. Les homonymes grammaticaux.

Ce sont les homonymes qui possèdent des catégories grammaticales différentes: bal – balle, boue, bout.

La différence se voit dans le contexte: aller au bal, jouer à la balle.

Parmi eux on distingue les homonymes:

a) se rapportant à la même partie du discours.

b) se rapportant aux parties du discours différentes: bond – bon, par – part. La différence est évidente, car l’homonymie ne se présente que dans une forme: part, mais nous partons.

3. Les homonymes liés à la formation des mots.

Les mêmes suffixes s’ajoutent aux radicaux homonymiques: bourse “стипендия” – boursier “стипендиат”; bourse “биржа” – boursier “биржевик”, ou bien des morphèmes homonymes s’ajoutent au même radical: bouche – boucher – bouchée; cheminot – chemineau.

La dérivation impropre donne beaucoup de dérivés homonymiques: v. garde –n. garde (m); v. aide – n.aide (m); v. dîner – n. dîner (m).

4. Les homonymes sémantiques [Bally 1965].

Ce sont des homonymes dûs à la dislocation de la polysémie. Les significations du même mot ont perdu tout lien entre eux (les sèmes communs ont disparu) et il y a deux mots différents. Ce processus s’appelle la dégradation de la polysémie. C’est un cas très difficile car il est difficile de dire si ce sont des acceptions d’un mot polysémique ou des mots homonymiques. Par exemple, le mot pièce signifie – 1. “Пьеса”; 2. “Комната”; 3. “Монета”; 4. “Заплатка”.

Il y a quelques critères de la différentiation de la polysémie et de l’homonymie:

a). L’existence du sème commun. L’analyse sémique permet de dégager le sème commun: la queue “хвост” et la queue “очередь” – le sème commun persiste – longueur, consécution d’éléments. Le vol “ полет ” et le vol “ кража – il n’y a pas de sème commun.

b). Le critère étymologique [Aбаев 1957]. On explique la différence par l’étymologie.

c). Le critère dérivatif. Chaque mot doit avoir des dérivés différents. Класс – классный, класс – классовый, vol – volerie – voléreau, vol – envol.

Il ne satisfait pas toujours car il y a des mots qui n’ont pas de dérivés.

d). Le critère distributionnel. Dans la parole les mots doivent s’agencer avec des mots différents: état “государство” et état “состояние”. Le chef d’état a intervenu à la télé; L’état de la nature préoccupe les autorités locales.

Pour conclure il faut dire que le problème de délimitation de la polysémie et de l’homonymie n’est pas résolu, et qu’il est préférable de s’appuyer sur le critère de l’existence du sème commun.

5. Les emprunts comme source d’homonymie.

Le mot emprunté peut avoir la même forme phonique que le mot de la langue en question: fête – d’origine latine, faîte “верхушка кровли” – emprunt d’origine francique.

La langue tâche d’abolir les effets de l’homonymie pour éviter la confusion. Pour cela on prononce parfois les consonnes finales: cle f, sen s, bu t.

 

Devoirs d’autocontrôle:

 

1. Prouvez l’importance de la synonymie dans la langue.

2. Faites la classification des synonymes.

3. Entourez les synonymes stylistiques dans les séries synonymiques ci-dessous:

beau, joli, admirable, super, giga;

maison, habitation, hutte, cabane, logement, pied-à-terre, gite;

ciel, fimament;

voiture, teuf-teuf, auto, bagnole, clou, automobile.

4. Dites quel est le type de variations différencielles entre les synonymes averter, informer, aviser, prévenir. Quelle nuance réalise chacun d’entre eux?

1. Il me poussa du coude pour m’avertir de la présence du surveillant.

2. Nous avons écrit à nos amis pour les informer de notre arrivée.

3. Ne faites rien sans me prévenir.

4. Les gendarmes sont prévenus, ils vont arriver d’une minute à l’autre.

5. Ne voulez-vous pas m’informer de ce que vous allez entreprendre en cas d’un conflit grave?

6. Il pourrait vous arriver des désagréments, je vous en avertis d’avance.

7. Elle était avisée du mariage de son fils.

8. J’ai été avisé. Tant que je me tiendrais sur mes gardes, il ne pourrait rien m’arriver.

b)

5. Précisez quel type de variation représentent les synonymes des séries ci-dessous:

1) livre m - volume m - bouquin m; 2) stupéfiant m, drogue f, dope; 3) gai, enjoué, rejoui, joyeux, jovial; 4) devinette f, énigme f; charade f; 5) apaiser, calmer, tranquilliser, rassérener, rassurer; 6) policier m, détectif m, poulet m, flic m, limier m, bourre f; 7) enfant m, bambin m, galopin m, marmot m, gosse m; 8) courage m; héroïsme m; témérité f, bravour f.

6. Vrai et véritable appartiennent à la même famille de mots. Sont-ils synonymes? Si oui, dites s'ils forment une paire de synonymes absolus, interchangeables dans tous les contextes.

Argumentez. Mettez à la place des points l'adjectif approprié.

1. Il a sans doute lu dans l’hebdomadaire, certains échos qui n’ont de sens... que pour les initiés.

2. Un rayon de vive lumière, un rayon de la... lumière des vivants pénétra subitement en lui.

3. Alors on rêvait du... sucre, du café, d’habit en laine comme avant la guerre.

4. Il devint évident qu’il s’agissait d’une... epidémie.

5. Liselotte n’éprouvait aucun intérêt... pour la clientèle dont elle avait la charge.

6. Que vos amis vous connaissent sous votre... jour!

7. Y a-t-il une phrase de... dans la série de mensonges que vous me racontez depuis ce matin?

8. Ce que je disais était déplorable, un... mélodrame!

9. Voici la... raison de votre refus.

10. Ces temps-ci, les... noms, il vaut mieux ne pas les connaître.

11. Bonaparte montrait une tranquillité qu’on pouvait croire,... ou affectée.

12. Julien Sorel était un... enfant du siècle.

7. Dans les séries ci-dessous relevez celles qui sont formées des synonymes absolus, interchangeables, dans tous les contextes:

réclame f - publicité f; serveur m - garçon m (de restaurant); dédale m - labyrinthe m; glace f - miroir m; subside m - subvention f - allocation f - préstation f; stomatologiste m (stomatologue m) - dentiste m; bougie f - chandelle f - cierge m; tableau m - peinture f, débrayage m - grève f; tank m - char m - blindé m;: pige f (fam.) – berge f (pop.); loger - habiter - crécher; héberger - loger; égarer - perdre; éplucher - peler — décortiquer; croisée f - fenêtre f.

8. Distribuez les mots des séries synonymiques ci-dessous selon le schéma de la classification des synonymes: laid, hideux, affreux, horrible, moche; averse, crachin, ondée, deluge, grain, pluie;

Trouvez les termes d’identification.

9. Formez des antonymes morphologiques à partir des mots ci-dessous:

normal, joindre, attaquer, bienveillant, plaisir (m), argenté, boutonner, compris, compression (f), flexible, connaître, avantage (m), patriotique, fécond, symétrique, raisonnable, pesanteur (f), sécurité (f), accélération (f), offensive (f), graisser, gracieux, gommer, délicat, expirer, embaucher, branché, ressembler.

10. Signalez l’homonyme/les homonymes des mots en italique. Dites ce qu 'ils signifient, quel est le type de ces homonymes.

1. Cliquez sur Vicône représentant la pièce choisie..

2. C’est un fondu d’information.

3. On voit sa fraise partout.

4. II peut paraître dangereux de juger un pays sur sa mine, surtout lorsqu’il se dissimule sous une housse..

5. Au dernier cours nous avons analysé le texte lu.

6. Le bout de jardin avec nos dix salades et nos trois lapins s’est terminé.

11. Trouvez les homonymes pour les mots suivants:

mer, pain, goutte, ver, mousse.

Expliquez - les et définissez leur nature.

 

Thème №8. La formation des mots.

 

Problèmes à étudier:

 

1. La théorie de la formation des mots. L’analyse formative et morphémique. La motivation formative. Le modèle de formation des mots.

2. Problème des familles de mots.

3. Les procédés de la formation des mots.

3.1. La dérivation propre et regressive.

3.2. La dérivation impropre.

3.3. La composition.

3.4. L’abréviation.

 

1. La formation des mots est une des sources de l’enrichissement du vocabulaire. La formation des mots est liée à la grammaire et à la lexicologie. Elle est liée à la lexicologie, parce qu’il s’agit des changements qui se produisent dans le vocabulaire, à la grammaire – car tous les éléments formateurs sont liés aux catégories grammaticales: il s’agit des changements de forme grammaticale. Les mots nouveaux sont souvent formés par l’adjonction de morphèmes. Il y a des morphèmes lexicaux (qui servent à former des mots nouveaux: défaire) et des morphèmes grammaticaux (qui donnent une nouvelle forme aux mots existant déjà). La formation des mots est liée à la structure morphologique des mots. Le mot peut être composé de plusieurs morphèmes: le radical – c’est un élément commun exprimant dans plusieurs mots un même sens général: march – marche – marchand – marcher. Les affixes (préfixes, suffixes) sont des morphèmes qui s’ajoutent au radical et indiquent des idées supplémentaires. Les affixes postposés s’appellent suffixes (grév iste). Les affixes antéposés au radical s’appellent préfixes – (re mettre). Les flexions jouent un rôle grammatical: anim al – anim aux.

D’après la structure morphologique des mots on distingue:

a) les mots simples (les radicaux);

b) les mots dérivés;

c) les mots composés.

Les mots simples servent de base pour la formation des dérivés. Le mot simple ne se décompose pas en morphèmes: terre, soeur, grand etc. Les dérivés sont des mots qui se laissent décomposer.

Pour que l’étude de la formation des mots soit bien structurée, il faut délimiter les mots décomposables et les mots non décomposables. Pour le faire, il faut distinguer l’analyse formative et l’analyse morphémique [Шанский 1968, Лопатникова 2001]. Ces deux types de l’analyse doivent être délimités en tant qu’éléments de synchronie et de diachronie. Auparavant l’analyse des dérivés se bornait à l’étude des moyens de formation des mots: aux préfixes et aux suffixes etc. Il s’agissait de voir la quantité et la qualité de morphèmes, d’établir la composition morphémique des mots. C’était une analyse diachronique qui ne faisait pas attention au système de la langue.

Ce type d’analyse s’appelle l’analyse morphémique. Ensuite, les savants ont commencé à étudier la structure des dérivés de façon systémique. Dans la synchronie on s’intéresse à la structure formative, c’est-à-dire aux modèles d’après lesquels les mots sont formés. Par exemple, le mot décollage, chantage, chômage sont formés d’après le même schéma. Ce schéma s’appelle le modèle de formation. C’est une combinaison typique d’éléments formateurs ayant un sens analogue. M.D. Stépanova détermine le modèle de la manière suivante: Словообразовательная модель – это структура, обладающая обобщенным лексико-категориальным значением и способная наполняться различным материалом [Cтепанова 1968: 57]. Par exemple, supporter – supportable, changer – changeable, varier – variable, sortir – sortable − [V + able] Adj. Dérouter, dégraisser – [dé + N] V. Le modèle peut être productif (avoir beaucoup de dérivés) ou ne pas être productif (ne pas former des mots nouveaux): ce sont les mots de productivité ancienne. Donc, dans la synchronie on distingue l’analyse formative liée à l’étude des modèles la formation, des significations des affixes et des préfixes. C’est l’étude systémique de la formation des mots. Pour dégager le modèle de formation il faut voir le thème de formation – c’est une partie du mot à quelle s’applique un affixe servant à former ce mot. Par exemple, pour décommander le théme de formation est commander.

Le thème de formation ne coïncide pas avec le radical. Par exemple, pour le verbe détrôner le thème de formation est trône et le radical est trôn -.

Les éléments qui servent à former les mots nouveaux s’appellent les éléments formateurs: dé-, in-, -eur, -iste, etc. Il faut distinguer les morphèmes formateurs (dérivationnels) et les morphèmes grammaticaaux (qui ne changent que la forme du mot). Compte tenu de cela, il faut savoir que dans le plan de l’analyse morphémique nous distinguons: le radical, les affixes (porteurs du sens grammatical), les flexions. Dans le plan de l’analyse formative on distingue le thème de formation et les éléments formateurs. Par exemple, l’analyse morphémique du mot atterrissage se présente comme – a-terr-iss-age. L’analyse formative se prénte comme atterrir-age [V + age] N (- iss est un morphème grammatical).

Dans le plan synchronique (l’analyse formative) on distingue les mots-construits et les mots non-construits; dans le plan diachronique on distingue les mots créés et non-créés [Лопатникова 2001].

1. Les mots créés sont des mots qui sont formés dans la langue d’après quelque modèle. Par exemple, décomposer. Les mots non-créés sont des mots qui ne sont pas formés dans la langue (d’origine celtique, germanique, du latin classique, les emprunts): bouleau, déclamer, guerre etc.

2. Les mots construits sont des mots qui ont une structure capable d’être décomposée d’après un modèle à une époque donnée: r eprésenter[re +V]V.

Le mot créé peut ne pas être construit. Par exemple, dans le mot fourchette – -ette n’est plus ressenti comme suffixe diminutif. Alors, c’est un mot non-construit (il ne se décompose pas d’après le modèle). Au contraire, le mot peut être non-créé, mais être construit.

Dans le modèle le sens du mot n’est pas considéré comme somme des sens du thème de formation et des éléments formateurs. Le sens des mots se développe, et il arrive que le sens primitif du mot construit s’affaiblit et s’oublie. Autrement dit, la motivation formative du mot se perd. Le problème de motivation est lié avec la formation des mots, car c’est seulement le mot motivé (qui peut être expliqué par le sens des éléments constituants) qui peut être construit et décomposé d’après un modèle: dégraisser –. [dé +N]V.

Si le mot s’est démotivé, il n’est plus construit, à une étape donnée le mot dérivé peut être considéré comme simple: dérouler, morceau, moineau. Ce processus s’appelle la simplification. La simplification pose des problèmes pour l’analyse formative.

Le but du savant – est de trouver les mots simplifiés et de les exclure de l’analyse formative, au moins de les opposer aux mots construits.

Parmi les causes de la simplifications on peut citer:

1. Le changement du sens du mot: morceau, étonner.

2. L’effacement de l’image qui a été à la base du mot: l’oubli de la motivation: moineau – petit moine.

3. Le changement de la forme sonore du mot dérivé (les mots cessent de motiver l’un l’autre, car leurs formes sont différentes: droit – direct, victoire – vaincre)

4. La disparition du mot simple qui était à la base du mot dérivé: lundi, mardi – di = jour.

Il existe, outre la simplification, un autre processus qui rend difficile l’analyse formative. C’est la décomposition – la répartition des morphèmes d’un mot qui devient autre qu’ au moment de l’apparition du mot. Dans le mot chevalerie le suffixe est –rie, mais en effet, il y en a deux –ier et –rie.

Comme la formation des mots est devenue une science à part, elle possède son type de signification qui s’appelle la signification formative. La signification formative est une signification généralisée, typique pour une série de mots formés d’après le même modèle, à la différence de la signification lexicale qui est individuelle. La signification formative se définit comme signification reflétant les régularités générales des rapports entre le thème de formation et l’élément formateur [Кубрякова 2002, 2004]. Par exemple, chanteur, danseur, maquilleur – personne qui accomplit l’action, exprimée par le thème de formation.

 

2. Les radicaux des mots sont les plus importants, ils constituent le noyau du vocabulaire. Les mots qui se rattachent au même radical s’appellent une famille de mots: Terre, terrain, terrasse, terrestre, terrassier, terrien.

En russe les familles de mots sont homogènes et constituent une communauté sémantique: строить, строитель, постройка, застройка, пристройка, перестройка.

Les familles de mots français sont hétérogènes, de caractère mixte et immotivé. Celà s’explique par l’existence de deux sources de la formation des mots en français: les mots populaires et les mots savants (doublets étymologiques). C’est pourquoi les mots sont éloignés les uns des autres. Cela rend difficile l’identification des familles de mots. Il y a quelques critères de leurs distinction.

1. Le principe génétique (étymologique). Les mots de la même famille doivent remonter aux mêmes mots latins: vérité – vrai – verita, ae.

2. Le principe morphologique. Les mots de la même famille doivent avoir au moins un morphème commun: prouver – preuve.

Ici nous avons affaire à des alternances phonétiques régulières:

eu – ou: boeuf – bouvier

ei – é: corneille – cornélier

ain – an: américain – américaniser

air – ar: secrétaire – secrétarial

3. Le principe sémantique. Les mots de la même famille possèdent une communauté sémantique. La fin, définir, finance – dans deux premiers mots il existe la communauté sémantique, mais pour le mot finance il n’y en a pas.

 

3.1. La dérivation propre représente l’affixation, qui se subdivise en dérivation par suffixes et par préfixes.

La suffixation est la formation des mots par l’adjonction des suffixes. Les traits typiques de la suffixation sont:

1. La signification des suffixes est abstraite. Ch. Bally affirme qu’autrefois les suffixes étaient des mots indépendants: ment – de mentis (manière d’agir) [Балли 2001].

2. Ils ont une valeur morphologique (déterminent le genre et la partie du discours): action (f) – age (m).

3. Ils servent de transpositeurs d’une catégorie lexico-grammaticale à une autre: porte – porteur.

Charles Bally et J. Marouzeau estiment que la suffixation n’est pas productive (le suffixe forme un bloc avec le lexème de base, il est difficile de le délimiter) [Bally 1965, Marouzeau 1950].




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Дата добавления: 2015-07-02; Просмотров: 2159; Нарушение авторских прав?; Мы поможем в написании вашей работы!


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