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Types d'accent de phrase et leurs fonctions




L'analyse générale des travaux en phonétique montre qu'il existe une sorte de confusion dans la typologie des accents français: en parlant des types d'accent certains phonéticiens se réfèrent aux textes écrits, d'autres a la communication orale qui ne sont pas identiques. K.Barych-nikova remarque à juste titre que dans un texte correctement e'crit du point de vue syntaxique et lu à haute voix les accents de phrase sont réalise's d'après la tendance traditionnelle du regroupement des mots en unités accentuelles. Mais dès que le chercheur tente de se plonger dans le discours prononcé, ces lois cessent d'agir et les mots se dispersent et se groupent par des accents dont la réalisation ne correspond pas toujours a l'accentuation présupposée; de plus apparaissent des proéminences syllabiques nouvelles, inattendues qui désemparent le chercheur [50, p. 105].

Les résultats des études expérimentales des dernières années persuadent qu'uneanalyse approfondie du fonctionnement de la proéminence syllabique doit tenir compte de toutes ses manifestations dans divers formes et types du langage. La recherche spéciale visant l'analyse de toutes les proéminences syllabiques du point de vue de leur substance, de leur place et de leurs fonctions a permis de définir un nombre restreint de types d'accent en français parle' [ 22].

Il faut distinguer le phénomène de proéminence syllabique et celui de l'accentuation en prenant en considération que tout accent est une proéminence syllabique, mais toute proéminence syllabique n'est pas un accent, la notion de la proéminence syllabique étant plus large que celle de l'accent. Cette distinction est fondée sur la différence de la distribution et de la fonction de ces deux phénomènes prosodiques. L'accent se place à la fin de l'unité accentuelle tandis que la proéminence syllabique se réalise à l'intérieur de l'unité. Quant à la fonction, celle de l'accent consiste en formation de la base sémantique du discours grâce a la séparation des unités accentuelles et leur regroupement suivant le sens; celle de la proéminence syllabique, par contre, sert à maintenir la struc-

ture rythmique de l'énoncé aussi bien qu'à la nuancer suivant la situation de communication.

Procédons à l'analyse des types d'accent et de proéminence syllabique.

Parmi les accents on distingue: - a) celui qui marque des unités accentuelles indivisibles;

b) celui qui marque des unités accentuelles divisibles,;

c) l'accent marquant des unités accentuelles finales de la phrase.

Le type d'accent qui marque les unités accentuelles indivisibles (fig. 14) est relativement faible et a pour fonction essentielle le regroupement des syllabes inaccentuées en unité de sens élémentaire:

Je vais vous 'dire, ce que me rappellent tous les "ans...

... L'étu'diant jouit de l'adcès au restaurant universitaire, au club sportif, cinémathèque, etc.

Fig. 14. Type d'accent qui marque les unités accentuelles indivisibles.

Les autres types d'accent sont relativement forts. Dans la prosodie de l'énoncé, conditionnée par le contenu et le contexte, ces accents assument des fonctions différentes. Le type d'accent réalise' à la fin de l'unité accentuelle divisible (fig. 15), remplit la fonction groupante contribuant à la liaison de quelques unités accentuelles indivisibles qui portent une information secondaire dans le contenu de l'énoncé:

Je vais vous 'dire, ce que me rappellent tous les "ans...

Vous vivrez dans un "obce&tié" "™™" ™ ''"'"" sieurs par "chambre...

comme on l'appelle la-bas plu-

Fig. 15. Type d'accent qui marque les unite's accentuelles divisibles.

L'apparition d'une syllabe fortement accentuée à la fin de l'unité7 accentuelle indivisible est conditionnée par la nécessite' de la délimitation des membres importants de la phrase. Il s'agit dans ce cas d'une unité indivisible relativement autonome.

... car ce petit"bonhomme est une "ombre...

Ma pensée "seule le "voit^...

Vous vivrez dans un "obce'gitié" comme on l'appelle lâchas, plusieurs par "chambre...

L'accent qui marque l'unité' accentuelle de fin de phrase (fig. 16) a pour fonction le regroupement des unite's accentuelles de hiérarchie différente et la formation de la phrase en tant qu'unité' essentielle de communication:

Votre présence ici prouve l'intérêt que vous portez à l'institut que je dirige.

F i g. 16. Type d'accent marquant la fin de la phrase.

Ma pedsee "seule le "voit; car ce petit bonhomme est une "ombre c'est l'ombre du'moi que j'étais il y a vingt-cinq "ans (A.F r a n с e).

La proéminence syllabique qui fonctionne à l'intérieur de l'unité7 accentuelle est présentée par: a) le procédé phonétique qualifié traditionnellement d'"accent d'insistance"; b) la proéminence perçue avant les pauses d'hésitation; c) la proéminence des syllabes partiellement désaccentuées en fin des mots.

a) La proéminence syllabique dénommçe "accent d'insistance" se manifeste essentiellement, comme le présente M.Grammont, sur la première syllabe des mots qui commencent par une consonne, sur la pre-miè're et la deuxième de ceux qui commencent par une voyelle.

Affinant l'analyse, J.Marouzeau a distingué7 2 types d'accent d'insistance: un. "accent affectif" et un "accent intellectuel", celui-là allonge la lre consonne d'un mot à valeur affective (ou la 2e quand l'initiale du mot est une voyelle), l'autre renforce l'intensité' de la lre syllabe d'un mot que l'on veut mettre en opposition avec un autre [85, p.65-66]. A comparer:

Accent d'insistance à valeur affective: insupportable, épouvantable, il est 'toque'.

Accent d'insistance à valeur intellectuelle: 'ni flanelle 'ni pull-over; il 'conservait beaucoup de choses.

Il est a noter que ces types d'accent d'insistance étaient délimités par l'emploi de la méthode auditive seule. D'après les dernières données expérimentales de G.Vo'inova qui confirment les résultats de F.Carton, le procède' dit "accent d'insistance" existe incontestablement mais la distinction "affectif/intellectuel" n'est pas valable car sa réalisation acoustique ainsi que sa place ne sont pas constantes [54, p.121; 17, p. 3-15].

La fonction essentielle de l'accent d'insistance consiste à privilégier telle unité' au détriment des autres. L'accent d'insistance (fig. 17), sans changer le sens général de la phrase, modifie la hiérarchie des syllabes en touchant le rythme car d'une part, deux syllabes de suite peuvent être accentuées, l'une étant frappée par l'accent final, l'autre par l'accent d'insistance: 'parfait; d'autre part, il contribue à la formation dans la chaîne parlée d'une quantité considérable de structures rythmiques de trois syllabes, propres au rythme du français:

... nous partirons "samedi mcltin...

... la profession plus ^communément appelée...

Certains phonéticiens précisant les fonctions de ces types d'accent d'insistance proposent de distinguer l'accent émotionnel et oratoire (K.Nyrop), emphatique et oratoire (Ph.Martinon), emphatique et logique (L.Scerba).

................IIP IF ^v^"....."........I II II II M 11111 111 II I UN III ^4

Fig. 17. Type de proéminence syllabique fonctionnant à l'initiale de l'unité ac-centuelle (accent d'insistance).

A la différence de l'accent qui marque la fin des unités accentuelles l'accent d'insistance est facultatif: si l'on désire on indique ce qu'on ressent ou ce qu'on pense à l'égard de ce qu'on dit [54, p.120l •

L'accent d'insistance peut se manifester de plusieurs manières:

— soit par une variation importante de hauteur de la voix entre deux syllabes;

— soit par un poids plus grand donne' à la première consonne du mot et par une intensité' plus forte sur la voyelle qui suit;

— soit par un arrêt brusque du flux verbal avant le mot à mettre en valeur et par la production d'une occlusive glottale devant la voyelle initiale (coup de glotte): c'est une chose 'affreuse.

b) A l'mte'rieur des unite's accentuelles peut y avoir une proéminence des syllabes partiellement désaccentuées [3; 36; 38; 23]: с 'est-a-ûire le département économique et financier...... débuteront les séries...,... des travaux diri'gés...

| ЦП | | | | | | | | | | I I I I I I I II I I I I I M II II I MAI l i i i i..............

Fi g. 18 (fin).

Cette proe'minence syllabique étant à peine esquissée (fig. 18) manifeste toute une gamme de nuances complétant le sens de l'énonce' d'une manière assez considérable. C'est elle qui sert à former la plus grande quantité' de structures rythmiques à trois syllabes.

c) L'apparition des syllabes fortement allongées provoquée par toutes sortes d'hésitations (fig. 19) n'a lieu que dans le langage spontané':

Le candidat admis doit passer Tes... en première annexe il doit passer quatre examens.

................,,!,| | | | I I l-v»*l II.....

Fig. 18. Type de proéminence syllabique par désaccentuation.

Fig. 19. Type de proe'minence syllabique conditionnée par l'hésitation.

RYTHME

Comme toutes les activités humaines le langage est régi par les tendances du rythme qui est un phénomène prosodique fort complexe. C'est la définition du rythme donnée par M.Grammont qui reste actuelle jusqu'à nos jours: "Le rythme c'est le retour à intervalles plus ou moins réguliers des syllabes accentuées" [70, p. 105].

Le principe rythmique de périodicité se manifeste dans la succession réguilière des syllabes inaccentuées et des syllabes accen-tue'es. Ce principe, comme l'e'crit P.Passy, peut modifier, parfois même supprimer l'accentuation normale, à comparer: L'ami de Pierre [l^ami da 'pjfcï] —L'ami d(e) Pierre [Г^агш 'tpje:r]. Dans la deuxième phrase la syllabe "mi" se désaccentue en vertu du principe rythmique de périodicité: c'est que le français ne supporte pas ou supporte difficilement deux accents de suite.

Les accents de phrase n'ont pas le même degré' de proe'minence: il y en a des faibles qui délimitent les unités accentuelles élémentaires, indivisibles; il y en a des relativement forts qui mettent en relief les unités de sens plus importantes et qui groupent les unite's élémentaires en unités plus grandes, divisibles:

La!lune toute "ronde et couleur de "pourpre se levait a 'ras de "terre au 'fond de la prai"rie (G.F 1 a u b e r t).

Donc on voit bien que la périodicité rythmique se manifeste non seulement dans la succession périodique des syllabes inaccentuées et accentuées mais aussi dans la succession régulière des syllabes accentuées de différents degrés de proéminence. Pour que le rythme soit réalisé il faut qu'il y ait dans la chaîne parlée une hiérarchie des accents. La périodicité' rythmique obéit à des lois, mais celles-ci sont différentes pour chaque langue.

A la différence du russe le français est caractérise' par la marche ascendante du rythme, c'est-à-dire que dans la phrase française les syllabes inaccentuçes précèdent les syllabes accentuées. Par contre, la marche descendante du rythme en russe suppose un mot monosyllabique initial accentue'du groupe:

'Море все в жи&ых 'белых 'пятнах, 'словно бесчисленные 'стаи 'птиц опускались на его 'синюю равнину (М.Г о р ь к и и).

Cependant on trouve en français, surtout dans la conversation spontanée, des unités accentuelles dans lesquelles l'ordre habituel est rompu par la mise en valeur de la première syllabe. Cette tendance du rythme revient ensuite à l'ordre habituel dans l'unité accentuelle complexe qui se termine, après quelques syllabes inaccentuées, par la syllabe accentuée [9, p. 51]:

'Puis la Na'non faisait partie de la famille...

La loi d'alternance des accents détermine le rythme et crée s a structure.

L'unité rythmique est le groupe de syllabes dont une seule est proéminente. Le rythme du langage ne se présente pas comme le "ta-cata" de la mitrailleuse, car les syllabes commencent doucement. C'est plutôt le battement d'un coeur: selon Aristote, celui-ci est la source même du rythme poétique.

Les structures rythmiques les plus constantes du français sont celles à 2 ou 3 syllabes: o-, oo-'l bien qu'il y en ait qui contiennent 4, 6 et même plus de syllabes [ 5]:

Je 'viens vous "voir parce 'que j'étais 'très intéressée par l'annonce qui est passée dans "l'Hulnanité" 'd'hier concernant un 'poste de 'traductrice vacant.

L'emploi régulier des structures rythmiques constantes forme, selon la théorie de K.Barychnikova, le rythme statique qui s'est développé au cours de l'évolution de la langue française [48]. La réalisation du rythme statique dépend du sens et du style de l'énoncé. Par exemple, dans le discours solennel ou officiel la répétition régulière des structures rythmiques brèves, à deux ou à trois syllabes, est plus constante que dans la conversation familière. Dans ce type de discours on emploie très souvent des structures rythmiques longues contenant 6-9 syllabes et encore plus. La variabilité' de la réalisation des structures rythmiques dans différents types et styles du langage crée le rythme dynamique. A comparer:

Style recherche':... vous 'pourrez 'faire de'l'enseignement, vous 'pourrez 'faire du tourisme, vous pourrez 'sur'lout 'faire du com-'merce...

Style familier:... c'est un département très intéressant, parce qu'on y apprend beaucoup de 'choses...

La nature physique du rythme doit être envisagée comme la r e'-partition périodique de la durée dans la chaîne parlée, c'est-à-dire la répartition périodique des syllabes longues et brèves.

Le mécanisme réglant les rapports de durée diffère d'une langue à l'autre. Ainsi le modèle rythmique du français se caractérise par l'e'galite' (isochronie) des syllabes. Au niveau de l'unité accentuelle la dure'e de la syllabe accentuée dépasse celle des syllabes inaccentuées qui ont tendance à l'isochronie. Au niveau de la phrase la durée de la syllabe accentuée finale est deux fois plus grande que celle des autres y compris les syllabes accentuées.

La recherche expérimentale consacrée à l'étude du rythme en français prouve que la syllabe accentuée finale de la phrase est l'élément principal du point de vue de la réalisation du rythme. L'inertie rythmique trouve sa réalisation non pas dans la succession simple des unités accentuelles mais dans la syllabe finale de l'unité rythmique plus complexe, la phrase [43, p. 16].

Puisque la réalisation du rythme est liée à l'accentuation on peut conclure que le rythme accomplit trois fonctions essentielles: d é m a r -

Par le signe "o" sont marquées des syllabes inaccentuées, par le signe "—" des syllabes accentuées.

cative, co^ntrastive et organisatrice. En accomplissant sa fonction démarcative ou delimitative, il sert de moyen du démembrement de l'énonce7 pour qu'il soit compris par l'auditeur. Dans son étude expérimentale dirigée sur l'analyse des textes monologues M.Dé-chevitsine a montre le rôle important du rythme en tant que moyen de segmentation prosodique. D'après les résultats obtenus l'auteur fait la conclusion que la fonction delimitative du rythme français s'effectue non seulement par la succession des syllabes accentuées et inaccentuées, mais aussi par l'alternance des unités accentuelles divisibles qui ont tendance à l'isochronie f 20l.

A part la fonction delimitative le rythme réalise le contraste entre les segments du discours, notamment entre les syllabes de dif-fe'rents degrés de proéminence. Dans sa fonction organisatrice il contribue à la mise en relief des segments du discours plus ou moins importants du point de vue sémantique.

Il est enfin à noter que ce n'est pas l'accent seul mais tout fait phone'tique susceptible d'être interprété comme distinctif par opposition à d'autres qui contribue aux efifets rythmiques: le timbre vocalique, le bruit consonantique, l'intensité'relative, la mélodie.

SYSTÈME MELODIQUE

La m é 1 о d i e (ligne musicale) implique des variations de hauteur-tonale qui affectent,de diverse façon, les syllabes successives de la phrase.

Sur le plan articulatoire la mélodie résulte de l'activité7 des cordes vocales. Le mécanisme réglant la fréquence des vibrations des cordes vocales est assez complexe. Les récentes méthodes d'investigation de la physiologie de la parole ont démontre' que dans ce vaste ensemble des organes phonatoires responsables du voisement (de la voix) le rôle primordial revient aux divers muscles du larynx ainsi qu'à la pression sous-glottique.

Du point de vue acoustique la mélodie représente des variations d e fréquence fondamentale réparties entre les éléments sonores de la phrase. Dans l'e'tude de la fre'quence fondamentale il faut tenir compte de certains facteurs qui provoquent ses modifications. Voici quelques-uns de ces facteurs:,

La fréquence fondamentale varie sensiblement selon que le sujet parlant est un homme ou une femme. I.Lehiste cite les moyennes suivantes: pour la voix masculine, elle est de 132 Hz, pour la voix féminine, de 223 Hz, un enfant aura une moyenne de 264 Hz. Il est évident que ces variations de fre'quence fondamentale n'ont pas de valeur fonctionnelle, car elles n'influencent pas les contrastes mélodiques pertinents caractéristiques d'un tel ou tel e'nonce.

Certaines perturbations de fréquence fondamentale sont dues à la nature des sons porteurs de la fondamentale ou au contexte phonique. Des recherches instrumentales montrent que les voyelles fermées ont une fréquence fondamentale supérieure à celle des voyelles ouvertes. La fréquence fondamentale d'une même voyelle subit des variations plus ou moins importantes en fonction de son entourage consonantique: elle augmente dans le cas où la voyelle est suivie d'une consonne sourde. Une consonne sonore produit un effet inverse. On constate e'galement que l'influence des consonnes sourdes sur l'accroissement de la fre'quence des voyelles est plus importante pour les voyelles fermées que pour les voyelles ouvertes et que l'influence des constrictives est supérieure à celle des occlusives. Ces modifications de la fondamentale nommées intrinsèques et cointrinsèques [ 62], doivent également être exclues du contour mélodique de la phrase en raison de leur caractère non-informationnel.

Les variations de fréquence fondamentale sont les indices acoustiques principaux responsables de la perception de hauteur mélodique, mais non les seuls: lorsque la fréquence fondamentale est atténuée, d'autres paramètres (intensité, durée) tendent à être renforcés ou à augmenter en nombre. Ainsi, l'accroissement de l'intensité7 en fin de phrase facilite la perception de la mélodie descendante, même si la variation de la fre'quence fondamentale y est minime.




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Дата добавления: 2017-01-14; Просмотров: 1087; Нарушение авторских прав?; Мы поможем в написании вашей работы!


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