La proposition subordonnée complétive remplit dans la phrase la fonction de complément de verbe.
La subordonnée complétive est introduite par les conjonctions et les locutions conjonctives suivantes:
1. que. Le verbe de la subordonnée peut être à l'indicatif, au conditionnel ou au subjonctif: Ildit qu'il peut finir ce travail vers le soir. Il dit qu'il pourrait finir son travail vers le soir. Il dit qu'elle fasse ce travail vers le soir.Remarque. D'habitude la subordonnée complétive suit la principale, mais si l'on veut la mettre en relief on la place en tête de la phrase. Dans ce cas le verbe de la principale est précédé des pronoms personnels le, en, y. Le verbe de la subordonnée inversée est toujours au subjonctif: Qu’ soit malade, je lesais. Qu'il soit malade,j' en suis sûr. Qu'il soit malade,je n' y pense pas.
1. à ce que, de ce que. Après à ce que le verbe de la subordonnée est au subjonctif: // faut profiter de ce qu'il fait beau.Je tiens à ce que vous veniez.
2. qui (sans ou avec préposition): Tu peux inviter qui tu veux.Tu peux parier à qui tu veux.
3. cequi, ce que sans ou avec préposition: Donnez-moi ce que vous avez apporté.Elle ne pensait pas à ce qu'elle faisaitRemarque. Dans ce cas que est un pronom relatif; ne pas confondre
avec à ce que – conjonction.
4.Une proposition interrogative du discours direct transposée en discours indirect, constitue la subordonnée complétive interrogative ou question indirecte. Elle est introduite par les mots suivants: si, qui, ce qui, ce que, quel, lequel, quand, où, d'où, comment, combien, pourquoi, quoi: Elle a demandé s'il avait vu ce film. Elle a demandé qui était cet homme. Je ne sais pas ce quivous intéresse. Je veux savoir ce quevous avez fait hier. Elle a demandé quelétait son choix. Elle lui a demandé laquellede ces deux revues elle avait choisie. Je ne sais pas quandil viendra. Je ne sais pas d'où il est arrivé. Il a demandé commentallait sa soeur. Il a demandé combiencoûtait ce livre. Je ne comprends pas pourquoiil se tait. Elle a demandé à quoije pensais.Remarque. Dans la question indirecte l'ordre des mots est direct sauf
si le sujet est un substantif, dans ce cas l'inversion est admise.
Le subjonctif est employé dans la subordonnée complétive après les verbes et locutions impersonnelles de volonté, de sentiment et d'opinion (jugement).
Verbes de volonté:
3. vouloir (ne pas vouloir): avoir envie, désirer, souhaiter, tenir à ce que, attendre, aimer mieux, avoir besoin, détester, souffrir, tolérer, supporter;
4. permettre (ne pas permettre): autoriser, accepter, consentir à ce que, être d'accord pour que, défendre, interdire, empêcher, éviter, s'opposer à ce que;
5. demander: prier, recommander, exiger, supplier, proposer, prétendre (требовать), commander, ordonner;
6. dire, écrire, prévenir, crier (que se traduit comme чтобы);
5. veiller à ce que, faire attention à ce que, prendre garde à ce que
Verbes de sentiment:
• avoir peur, avoir honte, craindre, se plaindre, redouter, regretter, se réjouir;
• être content, être chagriné, être désolé (se désoler), être ému, être étonné (s'étonner), être fâché (se fâcher), être fier, être flatté, être heureux, être honteux, être indigné (s'indigner), être inquiet (s'inquiéter), être irrité (s'irriter), être malheureux, être ravi, être surpris, être touché.
Verbes d'opinion et de jugement:
• douter, imaginer mal, trouver + adjectif.
1.supposer, ignorer, nier, imaginer, admettre, contester. Remarque:Lorsqu'on veut insister sur la réalité du fait les verbes de ce groupe peuvent être suivis de l'indicatif.
3. croire, penser, affirmer, prétendre (утверждать), dire (утверждать),
trouver, se rappeler, se souvenir, être certain, être convaincu, être
persuadé, être sûr, employés négativement ou interrogativement on
emploie le subjonctif pour souligner l'idée d'incertitude, de doute.
Locutions impersonnelles
• il faut, il est nécessaire, il convient, il est désirable, il est important (il
importe), il suffit, il vaut mieux, il est utile (inutile), il est temps, il est bon.
• il est étonnant(surprenant),il est fâcheux, il est malheureux, il est honteux,
c'est dommage.
1.il est naturel, il est possible (impossible), il est peu (bien) probable, il se peut, il est rare, il arrive, il est d'usage, comment se fait-il;
2.il est vrai, il est certain, il est clair, il est évident, il est probable, employées négativement ou interrogativement.
Constructions infinitives équivalant à une subordonnée complétive:
1. L'infinitifremplace la subordonnée complétive qui a le même sujet que la
proposition principale (nominativus cum infinitivo): Je crois que je vousverrai demain à Je crois vous voir demain. Je crois que je vous ai vu hierà Je crois vous avoir vu hier. Nous regrettons que nous ne puissionsvenir à Nous regrettons de nepouvoir venir. Nous regrettons que nous
ne soyons pas venus à Nous regrettons de ne pas être venus.
2. L'infinitifremplace la subordonnée complétive dont le sujet est le même
que le complément d’objet (direct) du verbe de la proposition principale
(accusativus cum infinitivo): // /a remercie de ce qu'elle est venue à II laremercie d'être venue.
3. L'infinitifremplace la subordonnée complétive dont le sujet est le même
que le complément d’objet (indirect) du verbe de la proposition principale
(dativus cum infinitivo): Je lui dis qu'il lise ce livre à Je lui dis de lire celivre.
4. Après les verbes de perception: voir, regarder écouter,entendre, sentir et plus rarement apercevoir s'emploie une construction, appelée proposition infinitive: II sentit que son coeur battait à II sentit son coeur battre. J' entends qu'elle chante à Je l'entends chanter.Remarques:
Verbes après lesquels s'emploie l'infinitif pur:affirmer, assurer,avouer, compter, croire, déclarer, dire (что), espérer, penser, proclamer, prétendre, raconter, reconnaître, supposer, se figurer, s'imaginer, se rappeler, il (me...) semble.
Verbes après lesquels s'emploie l'infinitif précédé de la préposition de: avoir peur, accuser, avoir honte, avoir raison, avoir tort, craindre, jurer, dire (чтобы), manquer, menacer, pardonner, regretter, remercier, reprocher, s'étonner, s'excuser, se flatter, se réjouir, se repentir, se souvenir.
L'infinitif présent correspond aux formes simples du verbe, l'infinitif passé remplace les formes composées du verbe.
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